LE MATIN DES MAGICIENS, Nayah el Nayah
  • Avis d'horizons
    • Emo-propos
    • De l'Odévé à Nayah *
  • Sous les semelles du vent
    • L'alpha, ou les nénuphars du lac
    • Suite Epsilon, ou l'écume de l'exaltation sentimentale
    • Tintinnabulis >
      • BLOG'ouaill : la saï (émotik)
      • Bioptique d'une bio-biopsie
      • / Cybères extatiques
    • [ Le chantier ] >
      • Lab'oratwar'
    • L'ÔMICRON, éperdument
    • D'art d'art brut >
      • # Sémio

[ Exorde en germe d'exorte Ad' ]



Les nénuphars du "lac"
( soit, l'Alpha en Cinq chiffres, cinq parties )


31 - 63 - 47 - 21 - 53


​
*********





[ 31 ]



*

Yz.
VirginiT
Opus B
Funambule
Éternité
Paradoxes d'Équinoxe
Axiome


* ( 7 "poèmes ) *

*




Yz.


( In situ. )

La Vie... La Mort,


Triste ennui aux Yeux du sort.




************************************




VirginiT


Pour les mots de l'Éternel ailleurs.
Parvenir jusqu'à nous rendre hommage 
De ces rencontres à tel ou tel Âge

As-tu su dévoiler de ton Cœur 

Les Sentiments laissent à pourvoir
D'Aimer aimons croire... Aimons croire

Ainsi te dédier joies et larmes

De réaliser chers à l’âme,
De ces rêves qui font foi.
Qu'ils soient des plus fous,
Et pourtant tellement doux.
Offrons-nous noble tendresse,
Della Vie pleine de promesses !! 





*******************************************




Opus B


La seconde lettre de l’alphabet
Ne rime guère à quolibet.
Beauté et bonté nous donnent
La joie de nous rencontrer ; au-delà
Des chemins réciproques, le « La »
Pour que note et voie sonnent,
L’arrivée à trépas des pourquoi,
Des comment, et, autres questions,
Qui font et feront, à chaque renaissance
Mille et une nuits embellies par la présence
De ces sentiments aux plus beaux reflets
Sur l’eau déversée, lance à ce lion mutilé...
Le défi de trouver, au regard séduit,
Son image racontée.




***************************************************




Funambule


Une lumière blanche, un rien de bruit qui se noie...
S'émanciper de ruades sur chemins escarpés.
Rencontrer aux détours, ou par trop d'émois,
Noués sommes-nous, donnés et à nouveau du rien à l''Équilibre hanté

Peut-être ton visage, parsemé du regard vivifiant,
Où s'incarne enthousiasmante joie à déceler et découvrir la Vie...
Le tout s'immerge par-delà les envies
Si d'imposture s'impose sous l'instant, dorénavant

Exister à transcender le réel à l'encontre ;
Rechercher à réfléchir les valeurs qui font désordre,
Avec regrets des effets à notes discordes.
Ignorant d'être riche de Soi aux zestes encombrent...

Les rêves se brisent par trop de contraintes.
Nos joies fléchissent sous des plaintes...
Or les besognes de par nos rires,
Se laissent saisir plus que choisir

Une Étoile par tant de quêtes éperdues...
Je ne crois pas être sans ailes échues,
Hors d'en être auteur commissionnaire pourvoyeur,
Que mes misères soignent ton noble bonheur

Sempiternel dessein pour nous animer
D'ivresse en une idylle saigne désignée...
Cette folie des Grandeurs propres aux juvéniles esprits
Désertent des corps leurs sens à renaître sans interdits

Rencontrer, lors de chemins impromptus,
Abondance au cœur puisque de larmes pointues,
Gaietés irradiantes livrées à être partagées,
Lors du Voyage, saveurs d'Amour sont nées...






*******************************************






Éternité


Renaître un soir...
De nos amitiés, nourrir l’espoir...
Qu’en chacun, devenir.
De chacune advenir...

Un renouveau à promptitude,
Des élans d’altitude,
Les versants de l’incertitude...

Créer des mots aux sens, quel non-sens ?
Une multiplicité de directions.

Sourire aux jours, comme à la nuit ;
Ce qui affecte n’affaiblit ?
Croire à jamais savoir,
En chacun parvenir,
Qu’en chacun devenir...

Offrir... Les vertus de nos joies,
Essences des paresses aux excentricités...
Nourrir Vacuité et Renouveau, subtilement ?
Sans faim, Sang fin, subtilement, sans Fin...






***********************************************






Paradoxes d’Équinoxe



Il est certain jadis à l'heure où bavait la tempête
Les écueils du martyre aux yeux rouges éclatants
La noirceur des idylles en ces corps étrangers
Et la sournoise force de broyer l'indulgence
Paradoxes

Assassins du bonheur, " vampirisateur(s) "
Autant de dénomination à la peine en Folie
Il est onze heure jadis qu'il transportait
Les Saisons en son âme blessée

Équinoxe
Autant faire ce que peu imagine semble-t-il
Les galons de ressac et le trône " goulinant "
Tintinnabulantes mascarades aux pieds songeurs
La parade se terminera... À l'éventuel

Paroles ! Ne saurai-je effacer le néant qui me tient
D'un équilibre précaire au mystère de son galbe
À la peau nacre vermeille... Une manne Zoulou
Aux écueils arbitraires et autres reflets éperdus






*******************************************






Axiome


Attacher au vieux rêve du mieux-être
Comprendre les dérives de maux au superbe
Prétexter des sentiments sans valeur qui lorgne,
Sinon d’une lune aussi claire que de nous la lumière...

Un état m’apitoie, happe-toit, hâte-toi ;
Un état m’apitoie et j’en vais au-delà...
Dépassant les raisons de mes vastes soucis,
Séjournant aux pourquoi et à l’indécision,
Des fantômes entonnent quelques désuétudes,
Et, devant moi apparaît le renouveau de vie,
Renouveau acquis, compris... D'ailleurs,
Ce renouveau qui fait force de frein, gageure :
Un renouveau qui satisfait aux jeux d’école...

‘’Je vais te lire et tu ne feras qu’apprendre’’
‘’Tu vas me nuire si je ne sais prétendre à l’ivraie’’

Comme un poison aux vecteurs de ces mots :
Les poussières d’étoiles, forment l’ivraie substantielle,
Et la candeur morbide, en de salutaires destinées...

Précipices précipitant ce que je sens agir au fond de moi ;
Comme le cercueil bramé sur des singeries emportent quelques uns,
Au sans-mouvement l’illusion parfaite,
Car au fond là, question départ réponse,
Vacations passagères...

Écouter, pour agir, serait répondre à l’illusion accélérée
De combattre les démons de la modernité à l’en-
​ Contre d’un mirage, naufrage « And Go! »

Je me lève à m’épanouir d’avoir foi
Bien qu’omniprésents soient fourberies et balcons de baudruche.
La crêpe est plus folle au déni farouche : Ou, en corps,
Quand vient la chair abonde à même mes incisives,
​ À me demander la bouche pleine et délectable de musc,
Dans quelle - mesure - je - mesure- la mesure
De quel contexte, je dévore ou non
Vie d’envie à la Matière du réel

( Cette envergure bien peu ténue à garder
Démesures de mes sentiments, Mesure !
Démesures sans fin, enfin, Mesures !
Vivacité fluide peut-être, démesures !
Sans valeur à mes ombres portées,
Nuit d’été, calme balancé balançant,
Liant, sans tonnerre, ni tornade, et
J’en passe... Où Marguerite et Jean-Louis
Sous un voile de pétale or chants du silence. )

Mirage, oh vois, désuète !
Mixage, vision-vers-versatile, interprète !
Mariage-musique, muse d’obsolète présage ...?!
Des démesures où mes espérances côtoieraient le Dégoût...
Mix-mix’à’phrase, exprime message : En quelle para-phrase, j’estime " l’Essage ".. !?

De cris et de sang, à défier l’ « étant » donné comme.
À fièvre de trans’ que marion’ êtes dance...
À feu et en transes, douces et intenses, silhouettes
Joies, comme en peine, un chemin m’interpelle, me saisit, me disloque,
Que de broque... De bric-à-brac en jeux d’écho...
Écho. Et voici au regard qui brille, " au front d’airain ",
À la puissance d’irascibles séductions aux vertiges des actions,
Des melting-brains aux melting-feelings, ressentiments à ma raison
Qui-Chia-khi. Un ailleurs. L’ego ? Rêves, expressions...
Ou selon, où iront, du mien aux notre, des miennes aux vôtres,
Que fauche-t-on, sinon la force aux illusions, la propension
Aux Utopies... Les transitions du mal-acquis, à qui !? Autres
Rencontres, selon l’en-Vie, valses de maux et idéaux que bercent
Les lenteurs... Je, m’incrimine - Je, et élucide... Mon amour. Détermine

Et me voici repartis sur un sursaut d’envie, d’épurer à l’aube d’une action
Aux mouvements de penser à l’aune du moment, si peu de chose en somme,
Si peu de temps nous sommes, si peu de chose à l’égard du silence,
Si peu de temps à l’égard du néant, si peu d’épuration pour flopée
D’inter’actions : épuraction’ ! Et vice-versa versus versatilité !
Agir sans compter, sans dompter, livre d’ "embolée", libre de réaliser à l’aube des
Moments, à l’aube, humain, sans mépris ; Être, être si Humain, être être...

Si peu et tellement à la fois, ce paraître vers quoi tant coïncide

Arme... Une armée de triples cloches aux secousses de l’ineffable.
Elles relèvent le tempo, embellissent le Tango... Qu’en est-il des mots ?
Quand naît-il des maux, le ‘’marsouin’’ ?... Et voilà que le temps est conté, et compté,
Et répété, et... Nous voilà au secours : arrêt-reprise, déception-méprise, viser ou percevoir...
Il est dénué dénouant, enjoué dénoué aux épreuves qui alourdissent les " temp’os "...
Sentiments présents, sentiments d’aubes au levant,
Sensations sans valeur qui lorgne ; répétition, des rimes aux mouvements

Mention épuraction’ semble frémir grisé grisant, animal vivifié savant,
‘’Marsouin’’ devient ragondin (ragoutant, rat-goûtant... ?), préfère
Aux soins huileux d’une forêt les eaux boueuses des marécages...

Présent redouté, prestance plénière, enthousiasme subordonné, circonvolution d’Autant...
Et puis des petits liens, sans rigueur assassine ;
Ou pourquoi donner à coordonner, langage, langues gages...

Une pincée d’aisance, ‘’ma foi’’, un peu de courage, l’en-joie,
Virgule, cancérigène, odeur, Odeur, attention d’intentions...
Sentiments, instances, insistances, quantiques qui font des ondes circulaires
Sur les tissus humides de rongeurs aux gros museaux intéressés...
Au Oui curieux, vague de phylogénie à la prosélyte élémentaire,
Au Non de vulgarité puisant au tréfonds d’une orfèvrerie qui me demande
D’aimer à apprécier, et le contraire, voyons, une fois, une voie, d’une voix,
Vision-état, phylogénétique tant est si plus, toujours au limite de l’acceptable :
Se lever, se coucher, admettre, se mordre, se nourrir, rêver. Méditer. Au cogito,
Cogito ergo sum... Ego sum, ego existo... Au carpe diem, Carpe diem quam minimum credula postero...
Un certain regard : Humanus liberatum terrae... Poésie. Poésie , poésie ... ? Trois fois à ce que sonne
Le glas d’une musique aux ombres des péchés de chair, d’envie, de jalousie, et
Cetera, voudra combler le poids de gravité, créativité... Quantiques s’élève Magie.
Reliefs de ces courbes profanatrices aux imperfections si humaines, si blasphèmes
Pour un mensonge, sermon d’intentions au fil des émotions de partager sans
Qu’interviennent les injonctions de l'incongruité d'une nature spéculative.


Écrire au-devant, par-delà... Épurer les mots aux sentiments...
Satisfaire l’Émoi pour d’irascibles frénésies humaines et vibratoires :
Les nuisibles du combat, les danses d’opposition, le mélo léthargique,
La création salvatrice, l’action motrice, les litanies du jeu d’enjeux.
Missions occultes et vampiriques, de monstruosités symboliques
Et édifiantes. Sans trop se presser, à épurer ses songes. J’actionne
Mes émois. Le temps court sans moi. Je tourbillonne tel un derviche
Entre mes pas, ce centre est mon courroux, ma fièvre son désir questionne
Mes renouveaux : Quels idéaux , Quels jeux de maux , Ou jeux idiots ... ?
Jeu d’émo- aux compliments complices d’une baise aux " Crires " !

Puisons à conclure connivences hésitations réprobations affirmation point virgule ;
Sans trop se répéter, à partager, aimer les pleurs et les rires ?! Les cris en lyre ??
En soi, sauf sauvent les plaisirs se lèvent de joies - jouir - Joy... Épuraction’ lâchetés
Nuisance bruit pensées... Pansons les blessures, ouvrons les chemins rédempteurs,
Sacrifions l'orgueil miséreux... Et garantissons la volupté de la chair des ans descend
La rupture : évolution, intentions au fil des saisons de s’armer sans cesser de lutter :
Affermir ses marquages, aux lumières humides et convexes en passe-passe boisées.









**************************************************************************************************************************************************************





[ 63 ]



*

Papillon de la liberté
L'Invitation
Derviche - Attitude
Épures scintillantes
Présence (Sous le chant des dunes)
Pour Chloé
(Hymne Hymnique) De la Fragilité
Les six vagues abondent
Vers quelle folie
Douce folie
L'âme amoureuse

* ( 11 ) *

*





Papillon de la liberté



Lorsque le chat ronronne,
C'est par le feu que s'amusent les dragons.

La grotte humide de l'ermite séduit d'une balle...


( Gigantesque est la prose pour celui qu'elle détruit ).

Un cobra comme une volonté expresse unanime.

Colonisez disaient-ils, et perdez cette dignité humaine,
devenez animal, devenez carnage d'une beauté à l'autre.




​
**********************************************




L'Invitation



Il se baladait sur l'île de Chiloé
Les yeux tournés à immortaliser
Toutes les saisons en une journée
Esprits rudes des cœurs livrés
Aux rives houleuses des canopées
Où l’on se sent vivre humblement

Il n’est pas Homme à se laisser mourir
Devient l’image et son néant
Dire les choses que ses mains agitent
Sans autre joie qu’écouter le vent

Livré à l’aléatoire
Ce combat contre le hasard
Œuvrer à ses contemplations
Nécessairement travailleur de l’irascible

Hors du temps et vagabondant
Immaturité sauvage précaire prioritaire

Les migrations de volatiles
La nature éphémère
Sans colères
Aux racines voisines
Insoumises inattendues
Compagnes du voyage

Vivre sans précédent
Au gré d'évasions intestines
Petitesse de l’arrogance humaine
Les souris ne sourient que de peu

L’anodin est culture
Son dédain en césure
Sans détours
Suffisance joviale valse les solitudes
Ces Terres de Feu

Araignées et insectes innommables
Il observe
Un carnet
Une présence
Volonté de s’approcher
Volontiers

Guitare au poing
Machinalement
Stop

Rébellions
Soit de Non
Isolement de justice
Les surveillances éperdues à s'inspirer
Autrement

Trentenaire bon sang
Détenteur de livre en livre
Quelques outils pour cultiver

L’ailleurs est une femme
Née d’autre part
Aux antipodes des souvenirs
Quatre mains pour symbiose

Récoltant les fruits de l’océan
Des créations particulières
Le quotidien nostalgique
Il note
Il aime

( Influencé influençable au combien aimant
Sans autre réponse en soi que quintessence de compulsions
À vivre intensément
Le rasse-à-miasmes en ses avantages
Sous peu d’inconvénients
Sinon que
Aux gens de peu
Souhaiterait-il le bannissement du chagrin
La force du courage et l’impartiale Vertu )

Comme un air de large au loin de ses mémoires
Cet enfant du lointain est Homme du Savoir




*****





Derviche - Attitude


'Tournicoti, tournicoton' – Tourner en rond !
Le monde tourne ainsi "font font font...
Autant Marionnettes à Marion'naître
Que jouer à la dinette.

Créons l'inspi', qu'ainsi réjouis :
À devenir ce qui ne nous affaiblit !
Écrire sans savoir cette portée ;
Tourner à l'intemporalité...

Sagesse déesse – Ivresse en liesse
Tel Derviche, tel Tourneur...
Tourne et tourne, va le temps
Tourne le vide au bonheur
Tourne l'âme et les heures
Tourne encore, par l'humeur !

Que de pas sans Soi, que d'astuces-rictus...
En Nous, la fureur sauvage : états, élans
En Nous, (Naturellement) Vivants !

De nos rêves si proche et sans blasphème,
Bien des renouveaux en mille éclats – De nos os,
À l'idée de nos Vies : des cris, des râles, des orages
Mais au combien de maladresses anxieuses... Céline !

Éblouis par l'esthétique du Mouvement, de la langue, par
Le pas, l'ouverture infini... "On s'arrache" / Tu te dérobes.
Comme c'est à chacun que va ce que, déboussolé, exilé !
Géniale est la fourberie en dépit des altitudes, aux soleils des
Genres. Bouleversantes désuétudes éternelles... Où va l'hermine
Magnifiquement ! Où va ce Que – Où va ce Vent, qu'ira ce rythme.

D'une même famille, à défaut de par les sincérités,
De l'érotisme dans l'écriture, aux vicissitudes affranchies,
Prétendre à la diction "sans peur et sans reproche"
À s'en saisir d'aimer, partir à l'unisson ; prétendre
À l'émancipation de l'Esprit – Retrouver l'interjection
Qui fait de nous furibonds vagabonds ou autres derviches.

De l'Horrible à la Beauté, des cris à tourner, et
Tourner.
Aimer jusqu'à se retrouver au pouvoir créateur...
​Belles
Images ? Répétitions : Aimer tourner comme s'abandonner,
Comme si rien ne se contrôlerait, comme si notre attitude
Attend de Nous la litanie du temps – passe... Comme passe
Les maladresses, les silhouettes émérites ; Comme si le futur
Rejoins cette philosophie de l'horreur, à vous conter ce qui ne
Semblerait. Ce qui devient un devoir, et qui n'a rien de réducteur.
​

S'amuser à danser tel un Derviche... Tourner le Monde !
Tourner la Vie ! S'amuser à rêver tels ces orateurs...
Même aux Colères, tourner, tourner – Continuer ces pas
Au Superbe, continuer de croire au Miracle ; Multiplier
Les appuis et les apprentissages. Avancer coûte que coûte.

'Tournicoti, tournicoton'... Tourner en rond ; aimer tourner,
En rond, en huit, jusqu'à l'infiniment... Danser et rêver !

Tourner tel un Derviche, entre les rêves d'idéaux,
Entre des bras chaleureux, ne plus voir le vide.
'Tournicoti, tournicoton', trois petits tours,
Et puis... Continuons





***************************************************






Épures scintillantes



Je t’aime, douceur en elle
Que j’ai foi en ma grandissante Joie de vivre
Connaître et reconnaître

À savoir déjouer les incompréhensibles
Expériences significatives, qui ne demandent
Qu’à être démêlées...

Soyons (êtres) heureux ensemble !

- De l'amour vers l'amour -
Aux sentiments,
si vrais, si grands...
Qu’ils deviennent à chaque instant
Un filament, aussi patient et stable
Que d’anges jaloux s’étonnent à Merveilles

- À l'amour de nos amours -
De par la douceur de nos assentiments
Éclosent de chaque instant au firmament
Tant et si bien que les astres bien qu’ultra-millénaires
En rougiraient d’étonnement





**********************************




Présence
( Sous le chant des dunes
)



Sur les rives destinées, j’ai déambulé les pieds mouillés.
Avec intérêt, mon regard s’est sublimé en un solstice...
Nourris de rencontrer et de connaître les vastes champs
Que je dessine en moi les chemins du néant ;
Une seule issue à ma présence sert de justice à la souffrance.

Muet J’entends les cris Je sens la honte Je vois la mort
Au milieu d’un canyon asséché, le sensationnel
La beauté, l’azur de baigner dans le plaisir, Vivant

Au sommet de la montagne, suspendu,
L’envergure du vertige, la dominante humilité, Ravi
Dans les eaux troubles à limpides, créer les souvenirs,
Vibrant sous les rythmes des liquides, se métamorphoser
En équilibriste novice... Reste apprenant au point de limites
L’inattendue - La mise en fuite - Combattant
Je me détermine - Ressens ou vois - J’envoie

Que d'aventure, au chant des dunes
Entendre le vent, entendre le monde
Savoir les contradictions du temps
En un instant, la magie magnifique
Parcourir l'éventualité du magistral
De l’inouï à ce qui parait accessible
Exister, et combler au contemporain
La beauté crédule d'anges invisibles

Sans s'imaginer, juste le grandiose
Le Vivre, l'énergie de l'instant
Les moments de grâce...
Juste être et renaître
De la justesse
Un air à l'âme
Éventuelle





**********************************



​
Pour Chloé



Si mon amour près de moi fait battre mon cœur de joie
De nos rêves partagés sur l'autel divinement dressé

Mon étoile sertit conjugue d'une tendre voix
L'assentiment louable de nos projets imagés

Je t'aime, comme mon souhait de le montrer
De notre force déployée, ravissements et vitalité

Autant de lumières s'envolent au gré des vents et marées,
Illuminent un environnement riche d'advenir.
Les sommets, les versets de ton âme
Chantent en moi l'incandescence,
Cette chaleur ferveur
D'aimer

Or, « je reste le sot malvenu,
Un simple idiot parvenu » !

Se défaisant, régénérant, en silence, soumis
Sans attendre que les volcans déferlent au crépuscule,
Vivre ce qui déverse à la raison
Autant tous ces choix en promptitudes

De nos attitudes réservent aux passions
La symbolique portée au cœur vénérable

Passages à l'envi, l'importance d'être ensemble
La cruauté des rêves d'une symbiose évitable
Comme la magie de nos vies emmêlées
Comme la pluie sur nos peaux égarées
Tant de miracles qui nous émerveillent
Tissent notre chef d’œuvre
« Tel le vent d'une flèche
Au cœur de la cible »

« Telles les étendues de terre et d'eau
Aux méandres érodés par le temps »

Tels nous deux créateurs dépositaires d’Éternité...
Deux créateurs, d'Éternité...





*****




( Hymne Hymnique ) De la Fragilité



Si je t'aime à l'Éternel...

Si je t'aime d'un amour si fragile, d'un amour si
Futile, même placide, je n'en reste pas moins fébrile...

Que je t'aime d'un amour possible, d'un amour paisible,
Veillant, et vaillant, n'en reste pas moins un Homme éprouvant.

Comme je t'aime d'un amour avenant, si prégnant, déterminant,
Je demande sous quels thèmes nos vertus s'entretiennent ;
Nos humeurs et notre grâce maxime regagnent et retiennent
La nostalgie du chaos de nos vies.

Dès lors t'aimer, de cet amour nuisible, de l'amour intranquille,
Amour détrônant, mais d'un amour puissant... Fût-ce de croire
En ces réalités aux tristes figures, croire à l'élévation de nos esprits :
Aimer l'intransigeance et la désinvolture,
Dépasser les raisons de nos vastes soucis.

Qui me laissera l'aimer de l'amour aimant, de l'amour qui dément,
D'un amour enivrant... Qui se laissera aimer d'amour puéril, sur le
Fil de l'amour qui bât d'île en cils...




*******************************************************




Les six vagues abondent



Écrire que la Vie bât de plein
Interpréter qu'un mal-être s'exprime
Saisir que mes sentiments priment
Sur le désirer retenir de modestes liens.


Je m'étourdis du poison
Noyade sans idylle
Redécouvrir les blessures
Torture pour délice
Le vice à la hauteur des préjudices
Sans espoir ni cymbale ?


Énoncer que la Vie bât son plein
Interpréter les vides à raison
Un mal-être va comme vient
Fustigeant le rythme des saisons
Nécessite de s'y plonger sans goût de fuite
Au delà de frontières de limites
Au delà d'une silhouette qui lévite
Où l’ego avance à mieux mieux donner suite
S'armer d'amour toujours
Croire aux alentours
Aux lendemains infortunés chancellent
Les valeurs à la lune sur face diurne
S’apitoyer de la flamboyance du dégèle
Écrire avoué légitime et morne...



Bienheureusement entendre la Joie de l'éveil mordoré
Soulever le masque des illusions emmitouflées
Du regard porté hagard au passé élémentaire
Combattre l'invisible jusqu'au plus haut du ciel
Les visages matières mouvements à l'ordinaire
Et l'essence des pressentantes sur le lie des amertumes
Tenaces sont les visions rêvées songées essentielles
Répandre ici là l'amour à mort de foi de force
Horizons à la ferveur des cœurs posthumes
L'espoir l'entier l'envi le sublime des corps !


Je suis né tout à l'heure et la vie est une fuite
Mon enfance au goût de l'irréel feint l'azur sourcier
Aux désirs de l'ineffable pardon donné au louable
Sinon créer furieusement l'abondance du sourire
Lorsque l'Équilibre semble ailleurs d'ailleurs...


À l'art d'espérer sans cesse d'illusion
Ce monde vaudrait la peine
Vouloir offrir les vœux de suite
Devenir à la fluidité entendue lucide
Qu'en chemins lèveront les Esprits convaincus
Aux versets de nobles perceptions en témoignage.
( Et se savoir terminer l'expression sauve du lien
Conclure d'un clin d’œil par un : point ! )





***********************************************




Vers quelle folie



Entre folie douce et tendre folie... Vers quelle liberté ?
Duquel engouement ouvre l'absurde symphonie ?
Une rage au corps, au cœur de nos envies, aspire
À vivre l'instant d'une spontanéité juste et affranchie.

Le sort ! Ce bel ennui... Quelle douceur amère ?
Sans concession, d'où viendrait l'empathie ravigotante ?
Errer d'accoutumance prestigieuse ou non... Infirmer pour s'affirmer,
S'émanciper d'un refus sur l'autel de l'injustice outrancière. Tel au défi !

La descente vers nos ténèbres intérieures. Se saisir d'avoir peur aux
Portraits outrageux des visionnaires hallucinés, sans compromis aucun.
Et ouvrir ses diligences humanistes et misanthropes... Dimensions oniriques
Perdues sous les cadavres putrides. Avec le désir libérant des sources abruptes,
Avec le regard sauvage et partiel, intense et immensément subversif. Quelle folie !

La monstruosité humaine ? Face aux images libérées, aux
Sévices absurdes, aux gens de peu... L'abstraction brute et nihiliste,
La joie de l'ineffable, les regains hurlants et manifestes. L'art d'un Goya.
L'humeur furibonde, la création noire immanente ; le défi de trouver
La miséricorde pleuvoir, l'abject suspendu, le sourire des déshonorés.

J'arpente la vie sous des cloches malfaisantes... Ma folie d'aimer à
Raison ou à tort la noirceur de mon âme en ses traîtres obscurités !
Quand mon allure se dissipe sous des chants de lune,
Quand les regrets s’effacent par le désir de corrompre
Son besoin de douceur, pour une échoppe d'animosité,
Tout vient à l'authentique sermon d'apocalypse...

Et voici qu'en mon cœur soulagé par de faibles lumières
Aux brûlots de ma joie viscérale nourricière,
La brutalité septique, l'obligeance naturelle
Et la beauté symphonique m'interpelle ?!





******************************************
*





Douce folie




À être né... À vivre et à renaître...

Une folie au combat irradie,
Les anges s'appellent amours sur lie
D'une rivière envisage la pire des étreintes.

Quand s'interprète le comble de l'infini...

C'est de la joie qu'il nous faut,
De l'art et des mouvements
Sans quoi le malaise ouvre
L'exode des magistrats !

Bestial infiniment animal,
Sobriété réjouissante éperdue.
S'amuser d'un rien à l'instant magique,
Comme la vermine nourrit l'absence...

Encore faut-il mériter la sobriété sans merci,
Des renoncements implacables aux murs de bronze,
L'orgueil perdu et la simplicité sans fin, à l'infini,
De chaque seconde d'une pleine vie généreuse !

Parce que la douceur de vivre escompte la beauté du ciel,
Notes et orgueil de caresser le vent, de croire à l'absolue folie,
De l'absurde à la quintessence des esprits convaincus :
Le bien est à raison d'une folie partagée, au rire, à aimer,
À rêver du meilleur, le miracle du voyage à l'amour retrouvé.






**
*




L'âme amoureuse



Aimer jusqu'au plus haut du ciel
Ton miracle est de pureté
Des vagues éblouissent l'horizon
Comme un bateau franchi le phare de la beauté

Sans toi aux vœux d'éternel
Je me sens le vertige
Tu as déposé la fougue libre
Le rayon imperceptible et la lie

T'aimer comme on dépose le fragile
Sourire à tes vœux du possible
Nous embellir ensemble
De partages et d'échange

Pour toi mourir d'amour
Sous les feux ardents crédules
La braise surannée

Créer souffler les vents grandioses
D'enchantements pour ma Bien-aimée
Le ciel, la Vie, l'Éternité, l'apothéose
Pour cet amour transfiguré




- - ( 2 ) - -



S'il fallait choisir une vie, elle te serrait donnée
S'il fallait chanter l'amour, je chanterait ton nom
À l'aube de mes jours tu as su écouter
La ferveur de créer et le Vivre
Soit libre de joie pour Toi



Oh mon âme, ma bien aimée,
Danse la douceur des cotons parfumés
Toutes les clameurs d'idylles escomptées
Et le parfum du voyage... Grâce à Toi
L'azur de ma beauté,
les chants de mon cœur
Battant, aimant, et vivement amoureux


Ma bien aimée, mon ciel azuré,
Je souhaite humblement à tes côtés

Le plus beau des cadeaux est, ton éternité...

Il est des airs aux cœurs chantants
Il est des hymnes voués à l'Amour
Croire tous les sentiments adviennent
Sans que sans eux la joie se feigne

Sous tes sourires, je suis un prince
Sous nos sourires, comme un écrin
La merveille de mon éternité
La ferveur du funambule
Le secret de quintessence

Du magnifique au sublime
Ta présence en mes vœux de réel
Me subjugue, me submerge, m'émerveille

Que mon âme amoureuse se révèle à la délicatesse
Pour Toi, pour tes dons, la Joie qui bouleverse !






**
*











**************************************************************************************************************************************************************




[ 47 ]



*

Cinq: Rêveur squelettique
Sang d'exiguïté
Chair à son importance
Deux: Cette peau interface
Silhouette

* ( 5 ) *

*




Cinq: Rêveur squelettique


Une pluie d'étoiles s'abat sur son cœur
Un arc en ciel éblouit le tempo...
Des anges aux couleurs des heures
Un renouveau vaut cette eau :
L’eau de vie en nos joies assorties,
Est eau d’amour aux rires alloués...
De nos chaleureuses étreintes s’étourdissent
Aux nomadismes pour liberté,
Les étourneaux de bon gré, mal gré.


Son émoi s'apostrophe d'un souvenir rêveur.
Désincarné pour mieux saluer Compréhension,
Il marchande aux indices d'âpretés, comme si
À l'ombre de ses pensées dépensées,
Aux détours du malheur, l'inspiration se revête
D'une aube aux crépuscules des anges ;
Il reste interrogatif sur ses sourires et ses désirs.
Avancée instantanée est romantique sur la baie des "ailures".
Coquille figée, sentiments sans armure, à geindre ses fêlures,
Le mouvement omnipotent se découvre une "Lianesque" qui demande aux Alpha la voie ;
Qu'elle soit de "x" ou de toi, en raison des silhouettes braguettes et feuilles de vignes,
Tuer les déferlements de l'image spectre-chair ! !!

Ces jours, ces heures en des amitiés désireuses désirés
Sexe, choix, et à cœur de s'émouvoir
En désincarnant la silhouette vitale spectrale
Cinq, quatre, trois, pour se voir lutter, danser
À la lumière du rien, pour ou contre le néant de contrées en chemins si bien lunés,
Qu'espérer leurs illuminations lui ouvre cette autodétermination, langage de l'être,
Une expression accueille du féminin au masculin singulier ou pluriel
Le monde et ses modernités modelées par l'extraordinaire,
Par la sagesse confuse du manque parfait,
Un extra aux Heures Terres, et,
Aux Leurres Errances...


Belles, belle, belle ! Douce est l'attente beauté
Des séjours vécus aux plus beaux rêves épurés...


Il rêve de chanson, d'air, de mélodie : "Je suis penché, sur mes pensées,
Je suis ailleurs, sans goût, d'ailleurs... Je suis penché, penché, sur mes défauts,
Je suis d'ailleurs leurs fournisseurs... Je suis Pensées, penchées sur mon passé,
Je vis d'ailleurs au goût de malheur, sans regretter,
Que je reste penché à me panser, la joie au ventre,
Toute à défendre... Rester panache de ses pensées,
Cette foi d'ailleurs au goût de bonheurs... Restant penché
Sur mes pensées, je vole au secours et sans rancœur,
Brèche de vivre au goût d'ivraie le mal au pire, vive douceur,
Douceur de vivre plus que j'avais, un mal au cœur qui m'effraie
Des maux aux ventres du respect... Qui reste penché sur ses pensées
Se voit dès lors récompenser d'aimer les ombres, l'obscurité, renforce
Son cœur, son être, sa joie, ses rêves d'apprendre -découvrira
D'aimer au delà de soi, bien que penché, penché, sous ses pensées
Écot-pansées... À croire que l
a Vie malicieuse est faite pour soi."


L'irruption de penser en chemins égarés, mal éclairés, hagards
Et hagard - Interruption de tromper un monde affecté infecté aux humeurs
Comme par autant de manque de Valeur... Qui-Chia-khi ? ( De la vulgarité émérite ).
Qui des jeux en-joyeux vient à soi ?
Attente - Silence - Abstinence - Définir par notions attractions intuitions ?
Aimer - Songer - Apprendre - Comprendre - Réagir en âmes convoitées ; Aimer son prochain
Comme un aliéné né...
Né de la valeur du monde, vers quelles philanthropie ?
Parvenir à sentir et ressentir - S'interroger à s'aimer de particularités :
Sentiments rêvés, écueils déposés, rougeurs enfantines...


Amour de vivre aux présences instances
Regards horizons aux vertus de lueurs multiples
Du "je" autodéterminé au "nous" d'absence
Les corps à cris, le somnambule meurt
Un fantôme gage l'oubli... Si bien
Que tangible est le vice et vers "ça"
Sont les rêves de flexibilité
À souhaits d'une réalité

Aussi belle que rivale

"Incarnons cette fraternité
Aimons nos méditations intimes
Que le rêveur en nos cœurs fasse l'éloge carné de style à l'éminence d'une excellence
De par les marches aux courses élémentaires affublés du squelette Pirouette
Se relever reconnaissant reste passionné jusqu'à l'inconcevable"

Le fantôme spectral entoure mes sentiments ;
Harmonie sans ironie, alors que sans abus de verve,
Avec l'invitation des chants animent mon corps élan
Plaisir de désirs, de pensées pansées,
Songer, bercer et tuer... Mon verbe
À même mes idées présentes :
Vivre ce rêve incarné.






****************************************************




Sang d'Exiguïté


Comblé à combler des vides
Aimer à satisfaire l'irascible
Quelques plongeons de clairvoyances au secret des songes

Puiser son âme au renouveau sans fin
Soit immersion danse horde hors temps
Un frère s'élève lumineux de lucioles à l'image des faons

Âmes arides corps-anneaux démons
Supporter les déambulations indécises
Se secourir d'un état d'éveil réel pour n'en souffrir
Affronter les noyades étouffantes : Rituel contenu retenu impromptu,
Ce sont ces continuums déjà si précis, convenu, et tellement désiré. Soit ?

Épurer son expiation
Simplifier dame-nation
Oublier ses humeurs les plus félines
Dorer son image vaillante d'ivresse
Lâcher son courage à corps criant sa liesse
S'éblouir de frémir aux caresses collines
Sensibilité retourne à feu et à sang l'innommable,
Les innombrables regards qui font d'yeux,
Foulée d'illusion sans perception fatiguée ;
Révélations révolutions exhumées des cieux
Accompagnent l'effet d'affectes révulsés d'un appel qui
Illumine le caché improbable et inconditionnel de toute vie.

Musique co-sanguine
Oxygène encore copine
Tonalités bancs publiques
Union du bon pour le bon
Sinon d'amour contigu

Atouts bus ciguë
Le retour aux démons
Phase de plus appelle le mouvement
Humilité d'agir au gré de conditionnels
Où l'astuce rime au consensus

Je bois ce sang de vie et d'espoir.
Je marche ailleurs, les yeux bandés...
J'éveille mes sensations éveillées,
Et, une lueur illumine alentour
Catacombes et transfusions exiguës.
Idée d'une fraternité retenue.






*******************************************************





Chair à son importance


Encore, au corps, au cœur en corps, demandé éperdu aux transports
Des vilains. Se révolter pour mieux aimer ensuite. Haïr c'est aussi montré
Son assentiment à la vie. Des garages... Des masochismes à l'hypothétique profondeur...
Je m'éloigne du cerveau en son met délicieux.
Mortels ! Goûtons la saveur d'un ailleurs à l'intérieur.
Rester "enfermés dehors" ? J'aime l'amer...
Piquer au vif, aux révulsions, aux intentions.
Comprendre, Savoir, Aimer à détester,
Cette avancée " somnambucolique ",
Somnambulisme ambiant,
Ambiance étouffante.

Au travers de mes effrois, de mes rencontres, rentrer dans un sensible,
Dans le sensible du vivant, animant, comme tenu à ouvrir une indépendance
De mouvement ; un mouvement d'errer dans ses pensées, dans ses actes,
Au plus profond de la chair.

Combattre l'exclusion, sans provocation délibérée, hormis sa propre détermination :
Hors-Ego, je reste assoiffé d'une transcendantale transcendance... Illusions-désillusions :
D'incompréhensibles destins se dessinent à l'encontre, d'une musique, des élans
À l'importance de mes ardeurs... Se réjouir d'expression, se réjouir d'émotion...
Un
Rythme, dépourvu, épuré, simplicité au regard ami, fraternité éprouvée détenue.

Bien qu'enfermés par des liens, des attachements, des idéaux, des rêves détachés et peu
Vécus, surmonter sa volonté pour les oublier, les déconstruire. Idée d'automutilation,

Comportement assassin... Alors assassine ta chair, assassine tes élans, assassine
Tes idées, tes désirs. Je ne serai pas des tiens, je ne serai pas des vôtres...
Ou je me retiendrai encore et encore, toujours au détour d'un trésor,
Aux confins d'or ou d'argent, une réponse silhouette, réponse allouée
Au crédit d'insurgés : rédemption, adoption, dévotion. J'aime une femme, la femme, sa
Chair...
J'aime ma putain de féminité ! Croyance androgyne,
Dérive éponyme scandée, montrée, dévaluation, déconstruction...

Avancer. Renforcer ses actes. Croire à exister.
Participer à chaque instant aux sermons démons de nos vies...
J'aime ma face cachée, j'aime l'ombre de mes pensées, mes émotions,
un équilibre qui renforce ma lumière, et de lumière en lumières...

Lumière d'une humanité chair si chère à la peau révélée,
À l'interstice étendu d'un univers si vaste, si grand, si dément...






********************************************




Deux: Cette peau interface


Au delà de la chair, au delà de tréfonds continuels, voilà que
Nos différences retrouvent l'écueil, l'éventualité
D'une sensation, d'une volonté, d'un poison.
À dos et à sang, à l'image renversée,
Un artiste peint l'inhumain et ses contradictions.

Rêver à la fusion des sens, des organes, et
Pourquoi pas mix d'avant-garde en drapeau.
Mix de léchouilles, de grattouilles, de caresses...
J'aime goûter à cette sensation, en cette douce illusion
D'être si proche à se mélanger. Phénomène fantasmatique,
Être le sexe que beaucoup oppose. Si proche, si près, si attirant...
Une peau, une odeur, une lueur... Rentrer au contact, en contact...
Ressentir son don, de sensibilité...
Qui perd une faculté développe d'autres capacités.
Qui s'handicape, se mutile, ou le devient un jour, à ce moment donné.
À cet instant, un autre à dessein, un autre mal, un autre revient...

Toucher. Regarder. Caresser. Respirer les uns les autres. Et moi ! Moi ! Moi...

Un fantôme fantasme de rendre nos particularités si opérantes et bucoliques...
Une jouissance de rire l'effroi des psychosomatiques annonciatrices.
Mourir un jour mais à quel prix ? L'heure de malheur.
Mourir d'une peau à l'interface douteuse.

Et qui serons-tu au regard de l'entour,
Au regard d'amis, au regard de nos liens...

Un temps, une volonté ;
D'une dextérité, son néant...

Appel au vide, à l'indicible
Appel à n'être, si peu d'élan
Toucher le monde à son paraître
Un cri de vivre, un cri pourtant
Une, un, du, des, aux, vers
À l'Aurore annonciatrice
Vers de nouveaux prêtres

Exceptionnels habillages
Vocifération maquillage...


Des carapaces regorgent à profusion... Comment larguer ces montagnes d'expression ?
Comment s'achemine l'écriture en question ? Et pour quoi...
Et pourquoi autant d'amour sans érosion,

Autant d'aller, de venue, (le pur du jus)
Au tant au temps d'autant...


À dos, j'écris
À vif, je vis
Seul, j'erre
Épauler ou enterrer,
Aimer ou rejeter,
S'en satisfaire,
D'être, " de l'air ! "

Un brin de musique souffle au-delà de l'écoute.
Âmes orgueilleuses regrettent leur option déroute.
Attaque de moustiques, de voyous ou de flics. J'ouvre l'entête...
J'ouvre l'entête où l'on martèle d'un bip, d'un tac boum, tac - tac boum,
Ou d'autres sons arithmétiques, d'autres profusions de mélodie qui touche
Qui touche à l'hypocrisie, par intérêt, par sermon, par un besoin qui asservit :
Un état de droit, un " Étant " de vie en un sens, en cette quête d'altérité révélée...

Espérer cette chair opportune
Allouer un destin pour toucher
Toucher à se rencontrer
Toujours au tréfonds de sensibilités
À jamais, défendre l'identité

Reconquérir à toucher :
Sept points, cette force...
Lune relief, repères en brève...
Décevant, advenant d'un combat d'une peau interface...
Un cadre, une silhouette, image... Visages, formes, proportions,
Équilibre équilibre aux indices de surface. Miroir de notre âme, miroir étrange...
Regarder. Se regarder. Du moi au nous... Toucher. Se toucher au toucher...
Des caresses pour mieux conquérir

Aimer cette peau si chère
Aimée entre et par-delà
Frôlements et tâtonnements
À la saveur salve et enfantine.






********************************************************




Silhouette


Cœur révolté... Yeux révulsés !
Des âmes crient leurs corps déchirés.
Un bruit sourd emporte la gageure,
Comme aux confins d'un néant pas si loin,
Mourir d'émouvoir nos penchants contigus...
Dépourvu, quand fureur libérer l'ardeur d'un texte, d'une lueur, d'un prétexte à nos plus innombrables
détenteurs déclencheurs évertuant à l'auto-circonspection, à l'auto-dévaluation, à l'auto-dévolution. Un séjour,
une heure, des rythmes, des valeurs à la lutte d'un destin que l'on prend en pleine gueule, en plein cœur, en pleine
face et j'en passe.
Révolté à révulser mes valeurs. Sacrifié au devenir de rêveries. Violer ses amours et ses joies... Rencontrer la silhouette spectrale de nos vils venins, de nos vils destins. Que sommes-nous au détour du chemin... Un cœur blessé, un être tourmenté par une simplicité, une légèreté, une nauséabonde gaieté.
En fin de compte je métallise mes envies, pourquoi pas mes désirs ; et si c'était à refaire... Je
voudrais être cannibale, à révéler l'humain aussi délicieusement misérable qu'il existe de personnes
assurées fièrement de leurs idées, à la croyance d'une cité au plus vaste partage, aux plus nobles vertus !


Je dégueule la putride putréfaction, la pestilence de l'oubli, le renouveau d'une léthargie de fuir son animalité,
sa bestialité... Une certaine résistance face à l'inacceptable obscénité moderne, innommables dérives
au bord d'un gouffre de déchéances, de déchirements, de mutilations, de douleurs ou d'illustres ineffables
bonheurs puisqu'interrompus, quêtés comme s'ils n'étaient à côté. Être dans ce néant,
Essentielle Tempérance, crier à voir le jour, prendre la lumière en pleine poire... Putain de vie que lacère
nos mains, nos jambes, nos refrains qui font frein à la quintessence d'un espoir.


Humanistes, levez-vous ! Idéalistes, réveillez-vous !
Le temps nous est compté même s'il est relatif, même s'il est éternel.
​La fureur n'est pas oubliée, elle est en chacun de nous !

Battons-nous pour nous sauver de cette hardiesse si peu admise, si peu comprise...
Alors je vais m'arrêter de crier, de pleurer, que ce monde est à chier, que mes mots font fureur de combat, de pourquoi, d'émois aux confins d'un devenir.

Savoir qu'en écrire, je crie un salut et
Des plus belles volontés, dextérités,
Affrontements et déterminations !





**************************************************************************************************************************************************************





[ 21 ]



*

Jour "O" en Mue, ou Mue des jours
Enfantin
L'Adélaïde
Souvenirs
Le paradigme in extenso
Numerus / Du cœur à l'ouvrage
Absence de l'Éternelle Absente
De l'Uni au Global : Ondes, vice et râles (recommencements)
Horizons

* ( 9 ) *


*




Jour "O" en Mue, ou Mue des jours


En venir à laisser vaquer toute activité,
Au chemin bord de lac en toute beauté,
S’asseoir et écrire des poissons que je vois...
L’eau tape en la berge et mon cœur.
Quelques meuniers nagent en face de moi,
Vaguant eux aussi sans autre ailleurs,
Présent comme la force que je déploie,
Ensemble et si unique à la fois...
Couleurs sombres, et mesurent bien l’avant-bras,
Des reflets aux écailles luisent au soleil,
D'un canard passe et observe, -m'émerveille !

Selon moi, la Nature est présente et étreint ;
Elle dit que le magnifique est à portée de main,
Que jadis vaut la valse des lendemains...

Les poissons toujours dessinent les lignes courbes,
Les allés, les venues, présentes et fourbes...
La Vie s’éteint comme renaît l’Éternité ;
Quel temps n’attendrait le nombre des années ?

Meuniers tournent encore à mes pieds,
Ensoleillés d’une peau qui perle.
Des sentiments qui battent entiers,
Qu’en chemin un bruit merle...
Et par mensonge, des mains douteuses
Retournent à la douceur d’une fée conteuse.

À repartir sur ces chemins vifs d’expression,
La joie présente, pour qu’elle défende ici et là
Cet équilibre aux sourires prompts, sensations
Vives et détachées qu’entre Moi plus de combat !





*************************************************************






Enfantin


Je m’amuse comme d’un rien.
Je suis un vrai gamin...
Des gouttes sur un parpaing,
Des cadeaux plein les mains.

Je m’amuse comme d’un rien.
Gai, va le bohémien...
Les saints me le rendent bien ;
Je suis libre de mes liens.

Je suis un vrai gamin...
Je pleurniche et étreins.
Or la vie bat son plein :
Des trouvailles à dessein.

C’est en libération que je parviens,
À force d’expression, je vois le lien
Qui unit la force, valeur de bien,
À la tranquillité d’une âme qui se souvient.





********************************************************







L'Adélaïde



Quelquefois je pleure

( et c'est acte de vie )

Au loin, je perçois une clarté







***************************************






Souvenirs


De la clarté. Je te donnerais
Du noir obscur aux étoiles nappées de nacre
Les pieds gaiement fourbus, le museau à la lanterne
Sans quiconque à partie, soulevant l'arc en ciel, diffusant
Les rouages du vide et des couleurs au Monde

Je me représente la faim.
Le reste est définition.
Vous devenez l'engeance
Et d'une verge habile condamnée
La saveur maligne
La tromperie
Les combats
L'humeur
Idéalement

Mon Ange
Pense à voguer sous les lumières argentées
Mon Ange
Sois porteur. Sois de vers et de travers tissés
Mon Ange Je te suis si infiniment reconnaissant clamant
Ma Rage. Ma Douleur. Mon Sursis. Mes Envies

Et Rien... De peur, ou de Sang. Or Image.
Images. Les voluptueuses Magmatiques.
J'entends ce Corsage au-dessus de ton Sein
J'entends le Vide. J'entends le Courroux qui Anime
Esprits de Bienveillance, Regardons la profondeur
Louons l'extase et le temps du tout ou rien
Si Seulement

Les représentations en mémoires soulignent les formes d'un désir inassouvi

Souviens-toi du regard glacé comme une figée morte et paradoxalement éternelle
La Matière du Réel s'en est prise à la vacuité du temps ...qui passe
Inexorablement ...Et ne suit plus son cours maximisé
De lumières paradoxales et légitimes. Correct






****************************************************************************






Le paradigme in extenso


Comme il savait d'autrefois le temps des fleurs et des saisons,
Le moine rêvait du temps jadis où il était encore curé.

La Sœur toute apprêtée au repas de Noces se permît
Sans crier gare à une époustouflante chorégraphie enjouée
De fièvre sous le chapiteau en folie.

Le condamné dépourvu de louange se prêta à sa manière
D'une traître mais vraisemblable mesure
À la dernière valse maléfique qui eût pu l'enchanter.

Au dernier rang du comité des saints siégeait un saint patron,
Tantôt archange, tantôt sans lassitude plénière...
Que reste-t-il de nuages ou de firmaments ?
Comment le tout se termine, oh combien !
La pluie lavée terminée éconduite.

Il est pourtant une joie de fleur... Aux
Paradis diffus... Le paradigme étroit.

Calvaire, et quelques soupçons d'entre-faits.
Cette douceur de vivre limbée de dons :
Ma voix se meut de forces indomptables...
Aux Temps. Des Prétextes. L'abnégation.
Et La Fleur aux Paradis ! Terrestres !
Oh jamais, sans autre jamais...






**********************************************************






Numerus
Du cœur à l'ouvrage




Du chiffre à l'essence
Nova... In extremis

Les chiffres, des appels à l'entour
Ce qui me comble à l'orée de mes jours
L'éternel en mouvement, des Hommes
Et l'extension corpura sans damage


Un et deux aux couleurs pastels
Trois pour l'absolu, la félicité
Du huit aux courbes de l'infini
Passa un neuf où s'éclosent
Les esprits de bienveillance


À chaque heure suffit sa peine
Alors que l'azur lointain se devine
Malsain ou divinement attendrissant
Nos amertumes à combattre l'âpre malheur
D'humbles vies à l'encontre, détrôner les peurs
Soulager, à raison ou à tort, à foison
Chanter, Danser, Aimer... S'Aimer






*******************************************************






Absence de l'Éternelle Absente




Créer, crier le sens
Brillant par tant d'absence

Un appel à l'amour
Illusion de l'ennui
Représailles, il s'en suit
Des paroles en mon sein
Pour parvenir au tien...

Quelle heure est cette errance
D'une fin pour un silence
Au cœur sans devenir
Mes émois t'ont fait partir

Iras-tu chercher le sens de mon amour pour toi ?
Le lieu où il il n'est plus raisonnable d'aller ?
Aimer à trop savoir, si ça vaut le Coup -d'aimer ?
Mais aimer, Qui aimer, Oui aimer...
C'est tout Ou le rien face au Tout

En décrire l'absence, celle à regrets
Des Questions scellent nos reflets distincts
Et pour quelle philosophie (pendant que j'y suis) ?


M’enivre et, je suis... Ton absence est sertie
Mon avenir tel un artifice
Ta Nature exponentielle
Se fait rose ou noire
En brins du désespoir
À la ferveur futile
Ton sourire gravé

Comme il est loin le temps de mon consentement croisé
Encore que, en ton âme et ton sein
Saurai-je aller aussi loin qu'il soit souhait d'être chanté ?
​
Partons ensemble, Quittons l'absence,
Laissons aimer l'amer de nos ferveurs hétéroclites
Où le découvrir subjuguera le triste sort !
Aimer du Tout, la moindre
Aimer de ton sang si cher
À raison ou à tort,
S'abandonner ensemble
Ensemble absentes

À trouver un refrain, un refrain où s'imposent mes mains
Des refrains qui participent au rythme
Comme au sortir du mythe.
Ma lucidité sans trop de clarté
Ton absence est celle destinée

Absente de cœur, absente de sort
Les sentiments du non-consentement
À croire que ton Absence en est sertie

Mon avenir tel un artifice Ta Nature rose ou noire
Ton sourire à jamais gravé Sans trop de désespoir...

Qu'il est loin, loin le temps des amertumes contées
( Encore que, en ton âme et ton sein,
J'irai aussi loin qu'il est souhait de le chanter. )

Partons, Quittons, Laissons, à découvrir l'Amour
Aimer par nos inconditions
Aimer du pourtour à l'entour
À raison ou à tort,
Enchantements fébriles
Notent l'Absente aux faîtes d'or

À trouver un refrain, un refrain où s'imposent mes mains
Des refrains qui participent au mythe comme au rythme
Enfin je vous salue jeunesses Lumière
À l'écoute, ton enfant est ta chair,
Si chère, par absence, soyez présentes
Et, aimez croire à en être fières,
Que Chaque Amour en est sertie

De nos âmes, plus qu'un quelconque arbitrage
J'aimerais de ces mots à ces quelques phrases
Passer la mélodie à celle d'une chansonnette
L'absence en sa raison guide nos ailleurs
Et celle de nos chansons...






********************************************************************







De l'Uni au Global :
Ondes, vices et Râles

(recommencements)



Ici, il ne sera fait aucun sacrifice,
Car c’est dans le carnage des chairs que les songes périssent.
Le berceau de nos âmes, la justesse de nos cœurs, l’engouement frénétique,
Vivent aux périls des crédulités à vivre, agir, penser, construire, détruire, apprendre,
désapprendre,

Goûtant le monde en sa superbe noirceur.
Seulement après, voyager vers nos raisons
Que les joies découvrent et anéantissent...






*******************************************************************






Horizons





Regarde... En Haut... Les Étoiles, ...Elles te parlent...

Regarde... À tes pieds... L'Éternité...
Il ne s’agirait de l’écraser...

Regarde... Au loin... Tes Utopies, ...uniques et pleines de rythmes...


Vient ensuite l'heureux présage d'envers son prochain ;
Au cœur libre et curieux des Mondes en chacun,
Découvrir, aux sacerdoces de bonnes humeurs,
La tendre imagerie des lointaines clameurs...



( J'entends, qu'au cœur du prochain,
Luisent des merveilles en chacun. )







**************************************************************************************************************************************************************







[ 53 ]



*

L'éveil
L'enfermétour
L'amer
Ambre idéelle
Le dégoût
L'absolu
Ivresse - Mutisme
L'envi(e)


* ( 8 ) *

*






L'Éveil



Que valent les fruits qu’on fît ?
Parfois capricieuse, souvent malicieuse,
La vie nous sourit.






************************************************************






L'Enfermétour



Si je déçois par mes néologismes,
N'en reste pas moins (singe) errant ;
Quelles croyances sont aux symbolismes
Ce qui devient tout en étant...

J'imprime ce qui prime...
J'exprime où je rime...
J'imprime à corps, ou rime à tort ?

Solutions, Mutations... Résurrection, crucifixion. Entre
Message et ombrages, Attention, sauf communication !

Dédain d'une portée de main ?
Une musique fait battre des ailes.
Quels lyriques ensorcellent ?
Et à quels rythmes les rendre plus belles ?

Parfois nos cils nous battent entier.
J'en comprends moins la portée...
Et pour aimer, prendre son temps...
Pour réussir du mieux au pire nos envies,
Questionnons nos diversités...
Souhaitant guère pour sûr être incompris,
À en dédier une vie ?!

Renaissances accomplies,
Être en devenir
Des renouveaux à promptitudes...
Notre eau en est l'altitude, quand
Soif de vivre sous liaison en latitudes...

Et si je déçois,
N'en reste pas moins errant,
" Êtradvenir " :
Je deviens comme je suis...
Des mains le rendent bien
S'ouvrent et ne fuient...

Ainsi soit tout ce naturel,
Ce qui vient est d'éventuel,
La joie de répandre, ici et là,
L'ivresse de vivre jusqu'En-soi.






*******************************************************************************






L’amer



Étendue d’amertume sur mes horizons,
Ma honte ?
Mon front misérable !

J’aimerais me couper la tête et les mains,
Les offrir sur la table...
Aux délices de l’Innommable

Humour noir, tendance au cynisme :
‘’Que c’est drôle,
On se marre.’’

Ailleurs, dans la marre,
Les uns, les autres,
S’enlisent d’une noyade...

Je coule,
Il ou elle coule,
Nous coulons !

Tête plongée,
Ne voir qu’obscurité,
Et s’agripper...

Ensemble sombrer ?
Mondes engloutis, et
Ondes du survivre...

Allons, fuyons aux délices de nous sauver
Fuyons de vivre amer et misanthrope
Ouvrons la horde des mouvements

Des rus, un ruisseau
À la source de notre souffle
L’Ode à Vie

Cascades et rapides de l’extrême
Des crues et leurs déferlements
Tentations d’Ézéchiel

Étreignant le minotaure,
Vivre et réagir, préférer
Le lot d’émotions et leur combat.

‘’Partir, quitter, laisser’’
À mourir un jour,
‘’Bonjour !’’

Bonjour la vie,
Bonjour la mort,
Vivre la joie du triste sort.

Temps,
Sans autre urgence,
Une Délicatesse passe, l’Amer...

Créant les aspérités d’un Monde parfait,
Au Cosmos de son importance,
Notre Instance.






*********************************************************






Ambre idéelle



Rentrons à la Maison,
Telle une Mue ambition...
Je m'appesantis,
Consolation et calissons.

Que Liberté soit couleur or
Sang d'une humaine divination
L'Amitié pour alibi
Ambiguïté à son apogée

Encore que,
D'où tu lis,
Nos bras prêts à s'accoler,
Parvenir à force d'ubiquité...


Parlons d'équilibre et de foi ;
Aux sentiments d'une seule voix,
Des idéaux, en nombre,
Rendent un relatif "pourquoi pas".


En ces jours d'automne ou d'hiver,
Peu importe ce que, ce qui, ce quoi
Délice caprices,
Assistances véhémence...

Ces éclats d'expression luisent
Aux lumière de l'Esprit
Ni délice, ni silence
Nos solstices en
Présences.

Allons-venons par de salutaires bienveillantes !
Se sauver coûte que coûte, à qui mieux mieux, et
Sans merci ; Saurions-nous la vigilance, l'excès,
L'amertume apprise et retrouvée (en redondance) ?
Et sans répit, le tout pour tout, ambrée du désert,
La méprise idéelle sert-elle le pari inhumain ?

Parfois incompris, même désuni,
Devenir comme je suis,
L'Humeur assassine, au
Manque d'amour me mine.


Du Quatre au Cinq,
M'endormant le cœur sous la main,
Je ne pense presque à rien...
Sinon à ces Nous à défaut.


Des conseils ? Ce "un peu trop" ? Entre conseils ?
Qui se lèvent au bonjour, dîtes bonne nuit...
Clarté du manque est vide, ou,
Vide en manque noue ventre ;
​ Et, je dis, Manque de clarté !!
( Aux lueurs intestines ! ).

Prévenir ? Pour quoi faire ?
S'épanouir ? Oui. / S'excuser ; De quoi ?!
Être balancé au gré de : « Maladresse
Traîtresse toi-même !! ». / Inspirer... Ondoyer...
Faire le tour de la terre mouvement...

[ L'inspiration se laisse choisir au demeurant ;
Cette force est cet élan de vivre,
Asphyxier de brûler quelquefois,
À sentir, à errer, à aimer, déchiré ou tenu,
Donne matière à savoir où tu vas... ]

S'en remettre aux émotions... Vents d'une mue floraison
Dahlia noir trahison / Or royaume / Route passions


Entre belle liberté rêvée à réaliser
"Toujours prête à s'envoler" !

"C'est fort et sympa à la fois,
De sentir et savoir où tu vas...", Tintin. ».

Se remettre de nos émotions
Au vent de dub floraison...

Douces envolées exprimées,
en des sentiments fort bien cachés.






*************************************************************







Le dégoût



Aux hululements de la Chouette passe le chacal...
À déféquer l'adieu, mieux vaut encore sortir mes yeux !

Le dégoût,... Du dégoût !


Soumission. Sus'pension. Éructer et, cracher...
Le noir, le vide... Jusqu'à la bile, le cœur tourné ;
Des âmes plumées, tels les oiseaux tenus en patte,
Les ailes plongeantes, cachées, cassantes...
Bras pendus, tête offerte : ouvrer le sang, sanguinolant
Et jaillissant... Ouvrer la mort, la boucherie j'adore,
Des abats me font fêtent, ma cervelle caracole en tête ;
Comme voici les viscères, et l'abus des outrages :
Vociférer l'ardeur, la malice de la peur,
Tel un abris au sépulcre et la torture.

J'entends mes os cassés sous l'étreinte du sécateur.
Voici ce temps gagné après aiguisage... Écot-préparation.

Le sang... Les tripes,... Ça me trique. Ça me trippe.
Voici la bête, féroce et subliminale.
Voici l'ardent bestial. Voici la vie, le vit !
Et la matière, ...qui tue, pue ; qui
Nous étreint de sa douce pestilence.

Oh que je dégoûte au soir d'horreur
Je m'en fait l'honneur... La joie
De déféquer sur vos fleurs de jouissantes
Misères... Oh jouissantes éphémères...


Le dégoût vociféré vociférant
Le panel des envies sous opprobre des sens
Quand c'est l’immonde qui nous berce haut les cœurs !






*******************************************************************************************







L'absolu






J'entends déjà l'ailleurs tambourinant
C'est comme un trésor qui sommeille
Et la vertu de dix femmes, éternelle...



Débonnaire et mystique
Mystérieusement tordu
L'infiniment gigantesque
Où la folie nous genres.



Lorsque je pisse, j'éructe le pardon d'émoi !


/ Tel l'amour absolu de l'outre-poussière à sa lumière /






*****************************************************************






Ivresse - Mutisme

Quel sombre malheur,
M’étreint et me ronge ?
Quelles sont ces vives désillusions,
Iront renifler en tes songes,
D'une vie faite d’intentions,
Et par-delà tout mensonge,
Se cache pureté en ton cœur.

Quel sombre malheur je dépeins,
Il me ronge et m’étreint...
Dans tes songes, vives désillusions,
Qu’en chacun peu d’intuitions,
De parfaire à déplaire,
La noirceur des pleurs
Si pures en ton cœur.

Un sombre malheur vient d’ailleurs...
Voyages et parcours émerveillés
Libèrent pulsions vents intérieurs.
Il s’agira encore de s’étonner,
Car la vie par-delà tes pourquoi
Définira le retour de ton Moi !

C’est ivresse et allégresse
Qui me tiennent émergé,
D'un combat d’une tigresse
À jamais terrassée...
Ta volonté et ta férocité
N’ont plus ou moins
La double possibilité
D'aimer en tout point.






************************************************************






L'envi(e)




Du besoin à l'envi...
Du repos infini. Les excuses se multiplient

Et j'accuse mes envies, d'éprouver à regrets !
C'est
Partir... Verser les larmes éprouvées
Noires lames de vie et puis...

L'envie : de tout quitter,
'' partir où personne ne part ''
'' retrouver l'équation de mon ombre inconnue ''

Et aimer, oui aimer, qu'est-ce qu'aimer... ?
À l'envi, avoir envie de vivre, à brûler de vivre,
Aimer pour se désintégrer, et survivre par l'envie émeraude.

C'est la part d'inconnu(e) ! Ces richesses du monde...
Lorsque j'entrevoie le désir, il devient le brûlot... Ennemi.
C'est le reste de la confusion, c'est la clarté suspecte
L'examen de connivence

Mon envie. Ton envie. Nos envies, à l'envi

Plus que tout, telle l'ivresse du chagrin, la mélancolie
Qui ne calme pas. Comme un commencement sans fin

L'envie se meut ; elle s'ouvre, s'ébranle, crée la béance
Pour nos cœurs assoiffés... Elle vocifère le besoin de création.
Elle demande pardon, sans oublier son dû.

C'est l'envie à l'envi ! Songeuses et rebelles, Logiques ou contingentes, libres insoumises,
Sauvages prouesses de résister... Plongeons
Au devant des abîmes ! Soyons le jet de plumes !
Louvoyons au gré des vents du vent capricieux et tubulaire
( Parce que même à plaisanterie l'envie sort les canines... ).


Mon envie, tu t'es cachée. Je ne sais te retrouver.
Mon envie, je t'ai perdue... Un soir de pluie,
Comme convenue. Un soir de neige...

Cette envi(e) d'infini... Vers l'envie à l'envi






*********************************************************************************************************************************************************************************************************************************************
​​



[ Fin Alpha -> Suite Epsilon ]


*

Propulsé par Créez votre propre site Web à l'aide de modèles personnalisables.
  • Avis d'horizons
    • Emo-propos
    • De l'Odévé à Nayah *
  • Sous les semelles du vent
    • L'alpha, ou les nénuphars du lac
    • Suite Epsilon, ou l'écume de l'exaltation sentimentale
    • Tintinnabulis >
      • BLOG'ouaill : la saï (émotik)
      • Bioptique d'une bio-biopsie
      • / Cybères extatiques
    • [ Le chantier ] >
      • Lab'oratwar'
    • L'ÔMICRON, éperdument
    • D'art d'art brut >
      • # Sémio