LE MATIN DES MAGICIENS, Nayah el Nayah
  • Avis d'horizons
    • Emo-propos
    • De l'Odévé à Nayah *
  • Sous les semelles du vent
    • L'alpha, ou les nénuphars du lac
    • Suite Epsilon, ou l'écume de l'exaltation sentimentale
    • Tintinnabulis >
      • BLOG'ouaill : la saï (émotik)
      • Bioptique d'une bio-biopsie
      • / Cybères extatiques
    • [ Le chantier ] >
      • Lab'oratwar'
    • L'ÔMICRON, éperdument
    • D'art d'art brut >
      • # Sémio

ÔMICRON'

​​


​​* 71 * *** Sanaya, pour les lueurs androgynes


( Reprises in situ sous forme de brèves contemporaines )




*




Acte 1, scène 1 / L'azur


#

Que valent les fruits confits ?
Parfois capricieuse, souvent malicieuse,
La vie nous sourit.





#

Sans cesser de vouloir saisir les voix ensoleillées,
Quel enfant du désert est Homme sans savoirs écumés !





#

Sourire à la vie, sourire à l'envi...
Comme un rêve qui n'l'est p't'être pas





#
J'ai dans le cœur un millier d'hirondelles

Depuis mon être, le cercueil et la pelle
[ Et jusqu'où mourir sans le faire déjà ]




#

Combattre par monts, par vaux, la quintessence de l'instant

Qui nous attache à la vie, qui nous malmène quelquefois
Comme les pleurs à la clarté de ta beauté... D'aimer
( D'aimer sans discontinuer - Éternité ).





#

Silence ! Mon sort en est jeté... Mon or
Comme le néant abonde et intervient

Mes sangs par-delà mes lances dans la brume
Aux couteaux pourfendeurs d'ignominie radicale


Si j'ai soif de vivre et je bois de ton sang

Si c'était à refaire... En ton silence




#

( Or si c'était à refaire, je voudrais être
Cannibale, à l'harmonique étrange
Et nostalgique, sempiternelle )

Kabbale, je goûterais l’immonde en sa volupté
De boire le salut en sa fraîche besogne
( Et pour me délecter, je deviendrai
Végétariens... ou végétaliens

- Enfin rien de commun - )




#

Enfantin. Je suis un vrai gamin.
Je pleurniche et étreins

Mille retrouvailles en ''mien
Je suis un vrai gamin.
Des routes et des parpaings

Fleurs d'envies à dessein !

Je suis le vrai gamin qui dessine par chemins

La magie du décor d'être à l'Homme son trésor


*******




*


Act1, sc2 / Crispation




# Pleurer son âme déchirée. S'évader
Par devant les troupeaux, les cercueils, les bateaux


Pleurer, et défier le temps passe
Et ne se rattrape pas


Logique au déni léthargique
Biblique au dédain apocalyptique
Triptyque d'essaims émio-linguistiques





#



''Les asphodèles, pour un air de large
Étrange est sa présence
Les mains liées au désespoir, désemparé
Sans fatalité facile




#



Comme un regret aux tréfonds d'mes songes
C'est l'azur chantant la beauté des Mondes


Comme le souvenirs du regard vivifiant
Comme la promesse sur ta joue
Ou l'écriture d'une liberté à l'autre
Sur le pourquoi qui te transit


Conte ce chant qui t'emplit de bonheur
Comme la joie souveraine
Comme l’ailleurs resplendissant


Comme toi, au secours de ton âme




#



Un jour, une heure. Quand il s'agit de plaire
Une seconde, un instant : s'il convient au néant
Une minute qui te tente, jusqu'à sombrer au délice
Et que devient la caresse lorsque le moment supplie
L'abrupt du temps passe, sans se retourner (hé-yyé)




#

X - Y.

La vie, la mort.
Triste ennui aux yeux du sort.






*******





*


Acte 1, scène 3 / Combustibles




#

Inspirer, expirer. Retrouver le renouveau aux lueurs de l'esprit

Comme d'aventure sur un toit de chamade
En nos cœurs éperdus d'une tendresse rebelle
Les blessures à soigner pour en geindre l'éveil


Et continuer de vivre aux sons des visions intrépides
Sous les voies difformes irraisonnables
Quand j'entends le parfum silhouette
Par l'effroyable sans cesse réinventé


Sans ouvrir les mains, aux mouvements incertains
Quelques maxillaires s'agrippent et rompent le vide
Les regards portées jusqu'au plus haut du ciel
Où mon corps chante la virtualité septentrionale




#

Pencher... Penché sur mes pensées, pansées.

Je suis ailleurs sans autre saveur
Penché sur des pensées pansées
Je suis au bonheur aiguisé de lueurs


Ainsi penché, penché sur ces pensées
Je suis par la maxime d'une générescence
Ou encore, en de salutaires et savoureuses destinées


Si l'erreur est humaine... Si mon amour est de mise
À la lumière tombée comme la feuille tourbillonne
Une étreinte incomprise qui festoie et rayonne




#

De la multiplicité...

Aux rythmes inconnus qui chancellent mon être
À la méditerranée bienveillance de nos cœurs épurés
Par les images d'une beauté en sa quintessence
Fois la soif de gagner plus le moindre à rêver
​


* **************************************************************************************************************** *
Powered by Create your own unique website with customizable templates.
  • Avis d'horizons
    • Emo-propos
    • De l'Odévé à Nayah *
  • Sous les semelles du vent
    • L'alpha, ou les nénuphars du lac
    • Suite Epsilon, ou l'écume de l'exaltation sentimentale
    • Tintinnabulis >
      • BLOG'ouaill : la saï (émotik)
      • Bioptique d'une bio-biopsie
      • / Cybères extatiques
    • [ Le chantier ] >
      • Lab'oratwar'
    • L'ÔMICRON, éperdument
    • D'art d'art brut >
      • # Sémio