LE MATIN DES MAGICIENS, Nayah el Nayah
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Bienveillance audacieuse sont les muses éprises de salut de vengeance sur les lits de la mort  Et au-devant du temps, hors des siècles, à chevaucher l'azur sans s'éloigner du Rien...

1/7/2019

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Clamer son innonocence
Ajouter son dégoût
Vivre en nonobstant
Et rien comprendre
Rien attendre
Ne rien paraître
Sourire sourd joyeux
Mourir de soi peureux
Et encore et encore et encore

Je ne saurais trop garder en moi ce qui ne devrait au-delà des arpèges et des furies assassines
Quand l'aube deviens voraces et que je pleurre encore de la morosité ambiante
Des figures éponymes
Étrangés sont mes songes qui pullulent par ennui
Courir le monde aux mondes
Plaisirs accuillis et accuillants
Ressentir la joie qui émeut ou se fend
Aimer
Et encore qu'en temps et en heure
D'une minute à la seconde
Je me fige
Mes os se glacent
L'iceberg géant

Tourner le dos à l'abondance
Être vicissitudes et pure démence
Que choisir

Tourner la tête en tous sens
Choisir de vivre ici-bas
Nourrir son ivresse de vivre et d'aimer
Sa joie de conquérir un quotidien fait de louange et de paresse
Ou de combat et de joliesse
Sinon de compromis à l'hardiesse d'une fermeté toute en délicatesse

Je t'aime sinon rien
Je suis l'être et le rien
Je suis libre de mes liens 
Suis-je poutant ce vaurien
De douceur et de brutalité
De tendresse et d'animosité
De rage et de détresse
De griffes et de noirceur
Les couleurs toutes grises
S'illuminent en plein ciel
Où d'au fond de nos grottes
L'illusion d'un bloc-notes
Sans mentir
Et agir Ré-agir

Intentionnellement
Subrepticement
Je m'incline
Simple annonce
Du puorquoi d'un comment
Alors que la lune se ferait rouge
Et mes corps étrangers s'éloignant
Je redécouvre l'enfer de mes vents
À dompter comme on tombe de loin
Ouvrir le champ des possibles sacrilèges
Reste un signe un manège une étoile
En mes seins qui se voilent
En mon saignement
Farces et attrapes

Bras en croix yeux ouverts
Feux de joie vents contraires
Douces enrobées de couleurs
Vives rouges jaunes feux flammes

Je brûle
Je vis
Un jour sur mes deux pieds
Un peu d'un reste d'une carte
D'un rien comme un tout
En ce léger tout
Et tout

Comme un rêve
Comme un son 
Une partie ouvragée
La suite et les suites
L'ensemble qui se métamorphose

Une fin 
Appelle l'abondance
Où surgît l'exaltation
Célébrons
Simplement
Célébrons le rien d'oû surgit l'abondance
Libres souhaits de enfantement à partager

Un deux trois sans pareil
Un émoi m'émerveille
Je partirai un matin
Magicien ou bien
Sans sans sans
Puisent les riens


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