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Les vers du vertige : ré-acte

9/16/2016

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Pardi ! Quelle est cette poésie ( qui me fait aimer la vie ) ? Cette belle loufoquerie qui a d'yeux qu'pour mes regards assertifs et paradoxalement immoraux peut être... Je t'aime aux délice de ce que je ne sais écrire. Le vide m'attire et m'étreint. Il est d'une douce volupté qui ravit mes angoisses et ma sensibilité. Que deviendrais-je sans cette morosité, de voir sans trop savoir, d'entendre à l’ouïe déconnant, à fuir le marasme tout en m'y baignant !?



​Poésie, poésie, poésie... Je suis si petit. L'immensité ouvre ses bras. Serait-ce l'instant ? - Comme je fatigue, sous la brutalité des secondes qui ne jamais terminent. Comme un baiser sur le monde. Comme une caresse, un bouquet de délices... Et comme la joie m'appelle térébenthine. Vas savoir ! Je suis le valet des anges offerts ou déchus. La morne pitié fait du scribe son propre épicier. Et la mélancolie me porte au-delà des étés, comme un astre au soleil de sa vacuité. L'énergie se pourfend la création. Et mes vers se vident d'une étreinte de moins aux azurs chantant l'ailleurs, l'incontournable et universel bonheur.


Entre l'envie et la vrai vie, entre l'abject et la beauté, entre le Moi dépositaire et le nous d’absorption, j'en conviens. Qu'entre les vices et la poussière originelle, le cœur, les sens, le sexe. D'autant que je me sais désarmé, errant nu à travers la toile, je suis cette souris alimentant la vie. Et ainsi dépourvu de ma propre réalité, je deviens ce néant qui me va si bien. Où d'un instant, avec mon souffle énigmatique, redeviens-je tout corps et salut, un miracle inéluctable banalisé comme l’impensable. Indescriptibles images me révèlent de cette tragédie de goûter la puissance des possibles, les renouveaux sans fin, et la frénésie de l'abandon serein (tel l'hôtel des vieux amants aux couleurs écarlates, aux miroirs tremblant de ne plus savoir comment).



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