LE MATIN DES MAGICIENS, Nayah el Nayah
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L'instant T ou l'absolu suspendu

7/25/2019

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​Augmenter en cadence la profusion de son engeance à satisfaire par pression les souhaits de nos corps envahis / tangente. 
Éprouver plutôt deux fois qu'une la frénésie de nos attirances animales et aériennes et sensuelles et bestiales / ma terre. 
Le souffle / Quand je parviens à qui mieux mieux, un symbole magique en la coupe fortuite, c'est un peu de raison pardonné. 
L’éther / Qu'entends-je, sinon la voix comme une pléiade, un navire qui chaloupe la grossièreté comme une bénédiction. 
Je me dégoûte, comme un dé que je goûte. Peur de ce si peu à peu d'amour aux cœurs en fuite. 
​Brusquement je me pardonne. Je sais aimer à dés-aimer. Je sais parfaire parce que je désespère. Je sais errer sans principe. Je m'organise sous acide. Je mens. Je crée. Je blêmis et fantasme. Je sais rire mais trop peu. Ma lumière aux aveux. Et autant que je sache, je perçois le nuisible, la brutalité d'un chagrin, la tendresse des abîmes. Or mon Rien se dénoue. Mon Vertige s'absous. Je suis libre et me noue dans mes sangs à ma chair. Les cellules à ce qu'elles vibrent d'une lumière assassine. Je me meurs et renais dans mes sobres palais. Sans ces Je qui m'élève vers le feu unanime. Et la fièvre qui hydrate la candeur de mes mors. À ce Je que pourtant, portant ma foi en mon triste écœurement... Que ce Temps me parvienne par la fougue et l'adresse. Que Je t'aime au symbole de mes vides, ma raison à chasser toute l'ivresse de mes rimes. Encore que, qu'en saurais-je de cet acte envers toi, mon adresse à la Joie de paraître sans ce que blesse mon trésor de blêmir sous un toit si possible. Est-ce un Loup ou un Chien qui s'obstine à me dire la passion toute ouverte de mâchoires acérées, le regard en dedans à la force d'aimer ? 

Être le tout, et rien du tout. 
Être de pierre et de métal, par le feu et l'absence, par la joie d'abondance. Devenir
Comme un cercueil à la mère... Comme l'absolu qui se disperse
Un peu d'azur et de lointain. Ce peu d'obscène en dramaturgie
Ainsi, 
Que nous reste-t.il encore sous l'ivresse et les regards perçus davantage ? 
Sans comprendre, sous un ciel ébahi, quelques présences m'envahissent. Je me conduirai vers les abysses ou les heures à la seconde m'obéissent / magique et silencieuse, immobile et présumant, naturellement / bienveillantes et insoupçonnées, discrètement et sincèrement absurde / divinement précieuses soient mes folies à conter sans raison toute cette force hermétique. 

Quand, Quoi, Où ? 
Je dois, je suis, et toi ? 
Étroit et large et fou
Un endroit  pour les loups. 

Un par-dix en dizaine, en centaine et que sais-je 
Sinon ce plaisir chien qui jappe à gogo comme un ring 
Les mots / Et aller s'allonger ///
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