LE MATIN DES MAGICIENS, Nayah el Nayah
  • Avis d'horizons
    • Emo-propos
    • De l'Odévé à Nayah *
  • Sous les semelles du vent
    • L'alpha, ou les nénuphars du lac
    • Suite Epsilon, ou l'écume de l'exaltation sentimentale
    • Tintinnabulis >
      • BLOG'ouaill : la saï (émotik)
      • Bioptique d'une bio-biopsie
      • / Cybères extatiques
    • [ Le chantier ] >
      • Lab'oratwar'
    • L'ÔMICRON, éperdument
    • D'art d'art brut >
      • # Sémio

Post-modernité... L'éternité nous influence : le paradoxe des choses simples !!

6/22/2018

0 Commentaires

 
Peur de rien blues (Goldman)
Y'a les choses qu'on peut faire
Et puis celles qu'on doit pas
Y'a tout c'qu'on doit taire
Tout c'qui ne se dit pas
Des vies qui nous attirent
De brûlures et de clous
Oui, mais ne pas les vivre
C'est encore pire que tout
De sagesse en dérive
De regrets en dégoûts
Y'a qu'une guitare à la main
Qu'j'ai peur de rien
Quand les juges délibèrent
Si j'fais mal ou j'fais bien
Si j'suis vraiment sincère
Moi j'sais même plus très bien
Quand les rumeurs vipèrent
Quand l'image déteint
Il m'reste ce vrai mystère
Et ça, ça m'appartient
Quand je frôle la lumière
Qu'un instant, je la tiens
Avec ma guitare à la main
J'ai peur de rien
Y'a des choses qu'on pense
Qu'on voyait pas comme ça
Mais on garde le silence
Et on presse le pas
Des regards qu'on détourne
Des gestes qu'on fait pas
La conscience un peu sourde
Et pas très fier de soi
Quand la dose est trop lourde
Quand l'blues va un peu loin
J'prends ma guitare à la main
Et j'ai peur de rien
Extrait << Il changeait la vie >> (Goldman)

" C'était un p'tit bonhomme, rien qu'un tout p'tit bonhomme

Malhabile et rêveur, un peu loupé en somme
Se croyait inutile, banni des autres hommes
Il pleurait sur son saxophone

Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur
Les rêves de sa vie, les prisons de son cœur
Et loin des beaux discours, des grandes théories
Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris
Il changeait la vie "



​

Les filles faciles (Goldman)

" Celles qui n'échangent pas leur plaisir
Pour ce qu'on pense ou c'qu'on va dire
Qui disent OK pour les enfers
Contre un peu d'paradis sur terre "






​Extrait de << Parler d'ma vie >> (Goldman)

" ​Vois-tu je suis de ceux que la foule rassure
On ne peut être rien que parmi des milliers
"Has been" avant d'avoir été, c'est un peu dur
Ma vie, tout l'monde aurait si bien pu s'en passer

Je te dis pas les peurs, les lueurs et les flammes
Je te dis pas le sang qui fait cogner le cœur "


​

Quelques notes esquissées, un peu de poésie, de la délicatesse à l'endroit, aux contours... Balises et influences d'opiniâtreté en calmes de fond, à raison !
​
<< La poésie est une clameur. Elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n'être que lue et enfermée dans sa typographie n'est pas finie.
Elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l'archet qui le touche >> (Léo Ferré,
Préface, 1973).


​
Paroles de Jean-Jacques Goldman, magnifiquement chanté par Johnny Hallyday
" Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets ma vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au-revoirs
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore

Je te promets des jours tout bleus comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches
Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureux si tu n'as plus d'espoir "

​




[ Ingénieusement, quand le merveilleux enthousiasme, par les lumières sans le bruit,
d'une virtuosité impétueuse, esquisse l'ultime fatalité... Si seulement si, ]




​

<< VINGT ANS (Léo Ferré)

Pour tout bagage on a vingt ans
On a l'expérience des parents
On se fout du tiers comme du quart
On prend l'bonheur toujours en r'tard
Quand on aime c'est pour toute la vie
Cette vie qui dure l'espace d'un cri
D'une permanente ou d'un blue-jean
Et pour le reste on imagine
Pour tout bagage on a sa gueule
Quand elle est bath ça va tout seul
Quand elle est moche on s'habitue
On s'dit qu'on n'est pas mal foutu
On bat son destin comme les brèmes
On touche à tout on dit "je t'aime"
Qu'on soit d'la Balance ou du Lion
On s'en balance on est des lions

Pour tout bagage on a vingt ans
On a des réserves de printemps
Qu'on jett'rait comme des miettes de pain
À des oiseaux sur le chemin
Quand on aime c'est jusqu'à la mort
On meurt souvent et puis on sort
On va griller une cigarette
L'amour ça s'prend et puis ça s'jette
Pour tout bagage on a sa gueule
Qui cause des fois quand on est seul
C'est ç'qu'on appelle la voix du d'dans
Ça fait parfois un d'ces boucans
Pas moyen de tourner l'bouton
De cette radio on est marron
On passe à l'examen de minuit
Et quand on pleure on dit qu'on rit

Pour tout bagage on a vingt ans
On a une rose au bout des dents
Qui vit l'espace d'un soupir
Et qui vous pique avant d'mourir
Quand on aime c'est pour tout ou rien
C'est jamais tout c'est jamais rien
Ce rien qui fait sonner la vie
Comme un réveil au coin du lit
Pour tout bagage on a sa gueule
Devant la glace quand on est seul
Qu'on ait été chouette ou tordu
Avec les ans tout est foutu
Alors on maquille le problème
On s'dit qu'y'a pas d'âge pour qui s'aime
Et en cherchant son cœur d'enfant
On dit qu'on a toujours vingt ans >>





***********

( En partie reprise guitare-voix par Hubert-Félix Théfaine ! )





​
En 1976, après avoir assisté à un concert de Léo Ferré, Jean-Jacques Goldman aurait déclaré :
« Et là, je me suis retrouvé cloué sur ma chaise. Je n'ai pas compris ce qui m'arrivait. Et puis j'ai compris que c'était possible en français, qu'il y a des mots qui peuvent tuer.
Il m'a vraiment eu. Il est inhumain. Devant Ferré, qui que tu sois, tu es un petit garçon. Tous les mots comme poésie, mysticisme,
dont quinze ans d'Éducation nationale avaient réussi à me dégoûter, je les ai compris. La force des mots, le choc des notes ! »







​
0 Commentaires



Laisser un réponse.

Propulsé par Créez votre propre site Web à l'aide de modèles personnalisables.
  • Avis d'horizons
    • Emo-propos
    • De l'Odévé à Nayah *
  • Sous les semelles du vent
    • L'alpha, ou les nénuphars du lac
    • Suite Epsilon, ou l'écume de l'exaltation sentimentale
    • Tintinnabulis >
      • BLOG'ouaill : la saï (émotik)
      • Bioptique d'une bio-biopsie
      • / Cybères extatiques
    • [ Le chantier ] >
      • Lab'oratwar'
    • L'ÔMICRON, éperdument
    • D'art d'art brut >
      • # Sémio