<<< De tes voeux qui nous rendent Hommage, Outre mots de l'Eternel ailleurs À cette rencontre bercée d'âge, Auras-tu su dévoiler de ton coeur Les sentiments laissant pourvoir Car aimer Aimons-croire Et si je t'en dédie ma Joie, de pleurer à chaudes larmes De réaliser cher à l'âme de ces rêves qui font Foi Ils en seront des plus fous, et pourtant tellement Doux... Donnons-nous Noble tendresse d'une Vie Pleine, libre, oppulente, féconde, outre le sort d'en rire À gorge déployée sur des Florilèges d'aubépine Entre le froid, le merle, par l'élégance du vent La nature distendue comme mirage >>> /.... <<< Taquinons à taquiner l'amuse Elle s'élève droite ou bancale la ruse D'une patience certaine extrème 99 fois l'amour 99 fois le Sort 99 en corps à danser danser Se débattre vers vers vers L'envie à l'envi vaste Présent -- La Vie s'envole s'envolle Belle Donnons-nous ses ailes Qui nous emmènerons emmènerons Ailleurs -- Vers Qui Quoi la réponse Ne satisfait guère Sinon Que Pas à pas , Avançons , pas à pas Que nos sourires les plongent Or La Joie hors les lois , puisse Au-delà des Frontières subversives Nous rendre fièrement pernicieux Par et Au-delà s'illuminent d'ores et déjà Les Milles et les lunes d'improvisations -- Que restera-t-il d'une machinale somme toute Superbement libidinale Amabilité suprême ?! >>> *********** ******
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<<< De tes voeux qui nous rendent Hommage, Outre mots de l'Eternel ailleurs À cette rencontre bercée d'âge, Auras-tu su dévoiler de ton coeur Les sentiments laissant pourvoir Car aimer Aimons-croire Et si je t'en dédie ma Joie, de pleurer à chaudes larmes De réaliser cher à l'âme de ces rêves qui font Foi Ils en seront des plus fous, et pourtant tellement Doux... Donnons-nous Noble tendresse d'une Vie Pleine, libre, oppulente, féconde, outre le sort d'en rire À gorge déployée sur des Florilèges d'aubépine Entre le froid, le merle, par l'élégance du vent La nature distendue comme mirage >>> /....\\\\ 99 << Un jour j'ai vu une chaise Toute seule sur le trottoir Une putain de belle chaise toute noire en fer Avec des lanières de plastique tendues Une vraie chaise de bar à putes Une chaise à l'état brut Qui avait dû en voir et en recevoir des culs Des gros lourdingues à fessier mou Des p'tits malingres resserrés du trou Ou des jolis voluptueux qui vous attirent le bout des yeux Pour mieux leur passer les menottes Qu'il est donc doux de rester sans rien faire Tandis que tout s'agite autour de soi Poil dans la main payé à rien foutre Regarder la poutre dans l'oeil du voisin Mais va savoir à c'moment-là J'avais perdu le goût de m'asseoir Et d'amarrer ma solitude Mon cafard et mes habitudes À celles des piliers d'abreuvoir J'en ai eu marre de les voir s'écrouler sur eux-mêmes En s'raccrochant à des histoires qui tiennent pas d'bout Ces p'tites histoires qui vous entraînent Au fil des heures des jours des soirs des s'maines De soirs pisseux en matins blêmes Direct au trou Qu'il est donc doux de rester sans rien faire Tandis que tout s'agite autour de soi Touche à tout sauf à la moustiquaire Touche à tout juste bon à m'amadouer >>.
<< Par le petit garçon qui meurt près de sa mère Tandis que des enfants s'amusent au parterre Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment Son aile tout à coup s'ensanglante et descend Par la soif et la faim et le délire ardent Je vous salue, Marie. Par les gosses battus, par l'ivrogne qui rentre Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre Et par l'humiliation de l'innocent châtié Par la vierge vendue qu'on a déshabillée Par le fils dont la mère a été insultée Je vous salue, Marie. Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids S'écrie: " Mon Dieu ! " par le malheureux dont les bras Ne purent s'appuyer sur une amour humaine Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne Je vous salue, Marie. Par les quatre horizons qui crucifient le monde Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe Par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains Par le malade que l'on opère et qui geint Et par le juste mis au rang des assassins Je vous salue, Marie. Par la mère apprenant que son fils est guéri Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée Par le baiser perdu par l'amour redonné Et par le mendiant retrouvant sa monnaie Je vous salue, Marie. >>. << Je t'ai rencontrée par hasard, Ici, ailleurs ou autre part, Il se peut que tu t'en souviennes. Sans se connaître on s'est aimés, Et même si ce n'est pas vrai, Il faut croire à l'histoire ancienne. Je t'ai donné ce que j'avais De quoi chanter, de quoi rêver. Et tu croyais en ma bohème, Mais si tu pensais à vingt ans Qu'on peut vivre de l'air du temps, Ton point de vue n'est plus le même. [...] " Il te reste encore de beaux jours Profites-en mon pauvre amour, Les belles années passent vite." [...] Plus tard sans trop savoir pourquoi Un étranger, un maladroit, Lisant mon nom sur une affiche Te parlera de mes succès, Mais un peu triste toi qui sais " Tu lui diras que je m'en fiche... que je m'en fiche..." >>. "Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable"
Coupable / Coupable ! Je me sens coupable d'avoir assassiné mon double dans le ventre de ma mère & de l'avoir mangé Je me sens coupable d'avoir attenté à mon entité vitale en ayant tenté de me pendre avec mon cordon ombilical Je me sens coupable d'avoir offensé &! souillé la lumière du jour en essayant de me débarrasser du liquide amniotique qui recouvrait mes yeux la première fois où j'ai voulu voir où j'en étais Je me sens coupable d'avoir méprisé tous ces petits barbares débiles insensibles, insipides & minables qui couraient en culotte courte derrière un ballon dans les cours de récréation & je me sens coupable d'avoir !continué à les mépriser beaucoup plus tard encore alors qu'ils étaient déjà devenus des banquiers, des juges, des dealers, !des épiciers, des fonctionnaires, des proxénètes, des évêques ou des chimpanzés névropathes Je me sens coupable des !lambeaux de leur âme déchirée par la honte & par les ricanements cyniques & confus de mes cellules nerveuses Je me sens coupable / Coupable ! Je me sens coupable d'avoir été dans une vie antérieure l'une de ces charmantes petites créatures que l'on rencontre au fond des bouteilles de mescal & d'en ressentir à tout jamais un sentiment mélancolique de paradis perdu...... [...] Augmenter en cadence la profusion de son engeance à satisfaire par pression les souhaits de nos corps envahis / tangente. Éprouver plutôt deux fois qu'une la frénésie de nos attirances animales et aériennes et sensuelles et bestiales / ma terre. Le souffle / Quand je parviens à qui mieux mieux, un symbole magique en la coupe fortuite, c'est un peu de raison pardonné. L’éther / Qu'entends-je, sinon la voix comme une pléiade, un navire qui chaloupe la grossièreté comme une bénédiction. Je me dégoûte, comme un dé que je goûte. Peur de ce si peu à peu d'amour aux cœurs en fuite. Brusquement je me pardonne. Je sais aimer à dés-aimer. Je sais parfaire parce que je désespère. Je sais errer sans principe. Je m'organise sous acide. Je mens. Je crée. Je blêmis et fantasme. Je sais rire mais trop peu. Ma lumière aux aveux. Et autant que je sache, je perçois le nuisible, la brutalité d'un chagrin, la tendresse des abîmes. Or mon Rien se dénoue. Mon Vertige s'absous. Je suis libre et me noue dans mes sangs à ma chair. Les cellules à ce qu'elles vibrent d'une lumière assassine. Je me meurs et renais dans mes sobres palais. Sans ces Je qui m'élève vers le feu unanime. Et la fièvre qui hydrate la candeur de mes mors. À ce Je que pourtant, portant ma foi en mon triste écœurement... Que ce Temps me parvienne par la fougue et l'adresse. Que Je t'aime au symbole de mes vides, ma raison à chasser toute l'ivresse de mes rimes. Encore que, qu'en saurais-je de cet acte envers toi, mon adresse à la Joie de paraître sans ce que blesse mon trésor de blêmir sous un toit si possible. Est-ce un Loup ou un Chien qui s'obstine à me dire la passion toute ouverte de mâchoires acérées, le regard en dedans à la force d'aimer ? Être le tout, et rien du tout. Être de pierre et de métal, par le feu et l'absence, par la joie d'abondance. Devenir Comme un cercueil à la mère... Comme l'absolu qui se disperse Un peu d'azur et de lointain. Ce peu d'obscène en dramaturgie Ainsi, Que nous reste-t.il encore sous l'ivresse et les regards perçus davantage ? Sans comprendre, sous un ciel ébahi, quelques présences m'envahissent. Je me conduirai vers les abysses ou les heures à la seconde m'obéissent / magique et silencieuse, immobile et présumant, naturellement / bienveillantes et insoupçonnées, discrètement et sincèrement absurde / divinement précieuses soient mes folies à conter sans raison toute cette force hermétique. Quand, Quoi, Où ? Je dois, je suis, et toi ? Étroit et large et fou Un endroit pour les loups. Un par-dix en dizaine, en centaine et que sais-je Sinon ce plaisir chien qui jappe à gogo comme un ring Les mots / Et aller s'allonger /// Des panthères me suggèrent le calme
Les lions dans l'arène Où l'ornithorynque fait son tour de charme Séduire - Blémir - Veillir Aimer - Haïr - Traîtrise Commentaires et autres à divulguer Profusion d'apologies égotiques À qui Mieux mieux le pire est avenir Des oeufs - Des poules - Des tentacules Des temps - Des troubles fêtent - Arides et vulgaires Horreur que sur nos vies s'assoit le mystère original Innocente beauté que par ensensement je suggère Vénéneuse éternité qui par nécessité complique Faite de laitage et d' "accronîum" Autant que faire se peut Il m'a semblé exagérer Et tellemnt disparate D'étendre le sujet Pour la découpe Des aliments Du limant S'étant ... ““ Qu'en est-il de ces heures troubles et désabusées
Où les dieux impuissants fixent la voie lactée? Où les diet nazi(e)s s'installent au Pentagone Où Marilyn revêt son treillis d'Antigone? On n'en finit jamais de r'faire la même chanson Avec les mêmes discours les mêmes connotations On n'en finit jamais de rejouer Guignol Chez les Torquemada chez les Savonarole Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête? Lassé de grimacer sur l'écran des vigiles Je revisite l'Enfer de Dante et de Virgile Je chante des cantiques mécaniques et barbares A des poupées Barbie barbouillées de brouillard C'est l'heure où les esprits dansent le pogo nuptial L'heure où les vieux kapos changent ma pile corticale C'est l'heure où les morts pleurent sous leur dalle de granit Lorsque leur double astral percute un satellite Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête? Crucifixion avec la Vierge et dix-sept saints Fra Angelico met des larmes dans mon vin La piété phagocyte mes prières et mes gammes Quand les tarots s'éclairent sur la treizième lame On meurt tous de stupeur et de bonheur tragique Au coeur de nos centrales de rêves analgésiques On joue les trapézistes de l'antimatière Cherchant des étoiles noires au fond de nos déserts Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête? Je dérègle mes sens et j'affûte ma schizo Vous est un autre je et j'aime jouer mélo Anéantissement tranquille et délicieux Dans un décor d'absinthe aux tableaux véroleux Memento remember je tremble et me souviens Des moments familiers des labos clandestins Où le vieil alchimiste me répétait tout bas: «Si tu veux pas noircir, tu ne blanchiras pas» Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête? Je calcule mes efforts et mesure la distance Qui me reste à blêmir avant ma transhumance Je fais des inventaires dans mon Pandémonium Cerveau sous cellophane coeur dans l'aluminium J'écoute la nuit danser derrière les persiennes Les grillons résonner dans ma mémoire indienne J'attends le zippo du diable pour cramer La toile d'araignée où mon âme est piégée J'attends le zippo du diable pour cramer La toile d'araignée où mon âme est piégée Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête? Qui donc? ”” ** Trois heures de l'après-midi Le printemps qui refleurit Fait transpirer le macadam Sur l'autoroute de l'Ouest Un séminariste à moto J'ai bien dit à moto Roule à toute allure vers un point non défini ** [...] |