« A l'âge de 12 ans - Ils t'ont qualifié D'enfant délinquant, Petit meurtrier Et à 14 ans - De psychopathe grave Et d'adolescent irrécupérable Et a 17 ans - T'étais alcoolique, En camp d'redress'ment Et les coups de triques Et à 18 ans - Tu as fait l'armée, Chez les delinquants - Tu as deserté ! Service militaire, Camp disciplinaire, Prison psychiatrique - Orange mécanique A l'âge de 20 ans - T'es d'venu violent T'as pris les devants - Il y a eu du sang ! Ils t'ont envoyé - Au pénitencier Au lieu d't'écouter - Au lieu de t'aider Quand tu sortiras - Y'aura rien pour toi Tu recommenceras, Car telle est la loi Et quel futur ? Pour les petits durs Et quel futur ? Entre 4 murs Et quelle société. Pour les enragés Et quelle société ? Pour les gueules cassées Et quelle société ? Pour les têtes brûlées, Pour les agités, Pour les pieds nickelés ? Et quelle société ? Pour les Béruriers, Pour les défoncés, Pour les détraqués ? »
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Salut à toi ô mon frère Salut à toi peuple khmer Salut à toi l'Algérien Salut à toi le Tunisien Salut à toi Bangladesh Salut à toi peuple grec Salut à toi petit Indien Salut à toi punk iranien Salut à toi rebelle afghan Salut à toi le dissident Salut à toi le Chilien Salut à toi le p'tit Malien Salut à toi le Mohican Salut à toi peuple gitan Salut à toi l'Ethiopien Salut à toi le tchadien Salut à vous les Partisans Salut à toi "cholie all'mante" Salut à toi le Vietnamien Salut à toi le Cambodgien Salut à toi le Japonais Salut à toi l'Thaïlandais Salut à toi le Laotien Salut à toi le Coréen Salut à toi le Polonais Salut à toi l'Irlandais Salut à toi l'Européen Salut à toi le Mongolien Salut à toi le Hollandais Salut à toi le Portugais Salut à toi le Mexicain Salut à toi le Marocain Salut à toi le Libanais Salut à toi l'Pakinstanais Salut à toi le Philippin Salut à toi l'Jamaïcan Salut à toi le Guyanais Salut à toi le Togolais Salut à toi le Guinéen Salut à toi le Guadeloupéen Salut à toi le Congolais Salut à toi le Sénégalais Salut à toi l'Afro-Cubain Salut à toi l'Porto-Ricain Salut à toi la Haute Volta Salut à toi le Nigeria Salut à toi le Gaboni Salut à toi le vieux chtimi Salut à toi Che Guevara Salut aux comités d'soldats Salut à tous les hommes libres Salut à tous les apatrides Salut à toi la Bertaga Salut aussi à la Banda Salut à toi punk anarchiste Salut à toi skin communiste Salut à toi le Libéria Salut à toi le Sri Lanka Salut à toi le sandiniste Salut à toi l'unijambiste Salut l'mouv'ment des Jeunes Arabes Salut à toi Guatemala Salut l'P4 du contingent Salut à toi le Shotokan Salut à toi peuple kanak Salut à toi l'Tchécoslovaque Salut à tous les p'tits dragons Salut à toi qui est keupon Salut à toi jeune Malgache Salut à toi le peuple basque Salut à toi qu'est au violon Salut à toi et mort aux cons Salut à toi le Yougoslave Salut à toi le voyou slave Salut à toi le Salvador Salut à toi le Molodoï Salut à toi le Chinois Salut à toi le Zaïrois Salut à toi l'Espagnol Salut à toi le Ravachol Salut à toi le Hongrois Salut à toi l'iroquois Salut aussi à tous les gosses Des îles Maudites jusqu'à l'Ecosse Salut à vous tous les zazous Salut à la jeune garde rouge Salut à toi le peuple corse Salut aux filles du Crazy Horse Salut à toi la vache qui rit Salut à Laurel et Hardy Salut à toi peuple nomade Salut à tous les "camawades" Salut à toutes les mères qui gueulent Salut aussi à Yul Brynner Salut à toi l'handicapé Salut Jeunesse du monde entier Salut à toi le dromadaire Salut à toi Tonton Albert Salut à toi qu'es à la masse Salut aussi à Fantomas Salut à toi "Roger des prés" Salut à toi l'Endimanché Salut à tous les paysans Salut aussi à Rantanplan ***** Clamer son innonocence Ajouter son dégoût Vivre en nonobstant Et rien comprendre Rien attendre Ne rien paraître Sourire sourd joyeux Mourir de soi peureux Et encore et encore et encore Je ne saurais trop garder en moi ce qui ne devrait au-delà des arpèges et des furies assassines Quand l'aube deviens voraces et que je pleurre encore de la morosité ambiante Des figures éponymes Étrangés sont mes songes qui pullulent par ennui Courir le monde aux mondes Plaisirs accuillis et accuillants Ressentir la joie qui émeut ou se fend Aimer Et encore qu'en temps et en heure D'une minute à la seconde Je me fige Mes os se glacent L'iceberg géant Tourner le dos à l'abondance Être vicissitudes et pure démence Que choisir Tourner la tête en tous sens Choisir de vivre ici-bas Nourrir son ivresse de vivre et d'aimer Sa joie de conquérir un quotidien fait de louange et de paresse Ou de combat et de joliesse Sinon de compromis à l'hardiesse d'une fermeté toute en délicatesse Je t'aime sinon rien Je suis l'être et le rien Je suis libre de mes liens Suis-je poutant ce vaurien De douceur et de brutalité De tendresse et d'animosité De rage et de détresse De griffes et de noirceur Les couleurs toutes grises S'illuminent en plein ciel Où d'au fond de nos grottes L'illusion d'un bloc-notes Sans mentir Et agir Ré-agir Intentionnellement Subrepticement Je m'incline Simple annonce Du puorquoi d'un comment Alors que la lune se ferait rouge Et mes corps étrangers s'éloignant Je redécouvre l'enfer de mes vents À dompter comme on tombe de loin Ouvrir le champ des possibles sacrilèges Reste un signe un manège une étoile En mes seins qui se voilent En mon saignement Farces et attrapes Bras en croix yeux ouverts Feux de joie vents contraires Douces enrobées de couleurs Vives rouges jaunes feux flammes Je brûle Je vis Un jour sur mes deux pieds Un peu d'un reste d'une carte D'un rien comme un tout En ce léger tout Et tout Comme un rêve Comme un son Une partie ouvragée La suite et les suites L'ensemble qui se métamorphose Une fin Appelle l'abondance Où surgît l'exaltation Célébrons Simplement Célébrons le rien d'oû surgit l'abondance Libres souhaits de enfantement à partager Un deux trois sans pareil Un émoi m'émerveille Je partirai un matin Magicien ou bien Sans sans sans Puisent les riens "" Alors je bois et je suis le roi "" Quand j'ai pas d'inspiration Quand le monde me prend pour un con Quand y'a plus rien d'autre à faire Quand on me regarde de travers Alors je bois et je suis le roi Quand y'a le loyer à Payer La pisse du chat à ramasser Quand y'a plus rien à fumer Et que personne veut me caliner Alors je bois et je suis le roi Quand y'a trois gonzesses dans mon lit J'peux pas me forcer quand j'ai pas envie Je me plonge sur ma machine à écrire Mais elle, elle a rien à me dire Alors je bois et je suis le roi Quand je me réveille passer midi Mais que la fête bin elle est finie J'mets une cartouche dans mon revolver Mais..... j'ose pas le faire Alors je bois et je suis le roi """ « Comme un fou va jeter à la mer
Des bouteilles vides et puis espère Qu'on pourra lire à travers S.O.S. écrit avec de l'air Pour te dire que je me sens seul Je dessine à l'encre vide un désert [Refrain] Et je cours je me raccroche à la vie Je me saoule avec le bruit Des corps qui m'entourent Comme des lianes nouées de tresses Sans comprendre la détresse Des mots que j'envoie Difficile d'appeler au secours Quand tant de drames nous oppressent Et les larmes nouées de stress Etouffent un peu plus les cris d'amour De ceux qui sont dans la faiblesse Et dans un dernier espoir disparaissent [Refrain] Et je cours je me raccroche la vie Je me saoule avec le bruit Des corps qui m'entourent Comme des lianes nouées de tresses Sans comprendre la détresse Des mots que j'envoie Tous les cris les S.O.S. Partent dans les airs dans l'eau Laissent une trace Dont les écumes font la beauté Pris dans leur vaisseau de verre Les messages luttent mais les vagues Les ramènent en pierres d'étoiles sur les rochers Et j'ai ramassé les bouts de verre J'ai recolé tous les morceaux Tout était clair comme de l'eau Contre le passé y'a rien à faire Il faudrait changer les héros Dans un monde où le plus beau reste à faire [Refrain] Et je cours je me raccroche la vie Je me saoule avec le bruit Des corps qui m'entourent Comme des lianes nouées de tresses Sans comprendre la détresse Des mots que j'envoie Tous les cris les S.O.S. Partent dans les airs dans l'eau Laissent une trace Dont les écumes font la beauté Pris dans leur vaisseau de verre Les messages luttent mais les vagues Les ramènent en pierres d'étoiles sur les rochers Tous les cris les S.O.S. Partent dans les airs dans l'eau Laissent une trace Dont les écumes font la beauté Pris dans leur vaisseau de verre Les messages luttent mais les vagues Les ramènent en pierres d'étoiles sur les rochers » [[-[ Tous Les Cris Les S.O.S. ]-]]
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